Coup d’état au Burkina Faso : Moscou brise le silence.
Le second coup d’état au Burkina Faso qui a emporté le Lieutenant-Colonel Sandaogo Damiba, semble pointer du doigt le rôle joué par la Russie. L’information a été démentie ce lundi 03 octobre par le porte-parole de la présidence de Russie.
Le Burkina Faso a connu le vendredi 30 septembre son deuxième coup d’état en seulement huit mois. Le nouvel homme fort du pays, est désormais le Capitaine Ibrahim Traoré qui a renversé le Lieutenant-Colonel Sandaogo Damiba, lui aussi arrivé au pouvoir par un putsch. Pendant ce coup de force des militaires mécontents, la population est sortie nombreuse dans la rue pour saluer la prise de pouvoir par la force. Elle scandait le nom de la Russie et vomissait le pays colonisateur, la France.
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En outre, des édifices français comme l’institut français de Bobo-Dioulasso ont été incendiés et une partie de l’Ambassade de France à Ouagadougou saccagée par les populations qui ne veulent plus de la France sur son territoire. Même l’image d’un soldat burkinabè, debout sur un char, agitant le drapeau russe a fait le tour du monde. Certains accusant même le pays de Poutine d’être à la manœuvre dans cette ancienne colonie française.
Cependant, quelques jours après le coup d’état, la Russie par la voix de son porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a brisé le silence ce lundi 03 octobre et a demandé un retour à la normale dans les plus brefs délais.
Nous souhaiterions que la situation au Burkina Faso se normalise au plus vite, que l’ordre soit totalement assuré dans le pays et qu’on revienne au plus vite dans le cadre de la légitimité.
, déclare-t-il.
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Toutefois, dans la même matinée de ce lundi 03 octobre, l’agence de presse russe TASS a fait savoir que selon les informations de l’ambassade de Russie à Abidjan, représentant leurs intérêts au Burkina Faso, la situation dans ce pays africain est sous contrôle des nouvelles autorités et tend à se calmer. Aucune victime n’est à déplorer parmi les ressortissants russes se trouvant sur le territoire burkinabè.
