Installation de caméras de surveillance dans les centres d’examen en Côte d’Ivoire.

Aucun domaine de notre existence ne peut échapper aujourd’hui aux TIC. Ce serait d’ailleurs se mettre en marge de la modernité si l’on refuse de s’y conformer.

Comme au football, depuis quelques années, l’introduction de la VAR a permis de réparer certaines injustices et erreurs d’arbitrage quoi qu’il y ait quelques améliorations à faire.

C’est dans ce sens que le Ministère de l’Education Nationale dans sa politique de lutte contre la fraude tente depuis lors de trouver une solution à ce problème qui flétrit l’image du pays et qui décrédibilise les diplômes ivoiriens à l’extérieur.

Ainsi, Depuis le lundi 13 juin 2022 les examens à grand tirage du BEPC au titre de l’année scolaire 2021-2022 ont débuté. Comme d’accoutumé, des centaines de surveillants ont été dépêchés dans les différents centres d’examen du pays.

Cette année, le Ministère de l’Education National avec à sa tête la professeure Mariatou Koné, a entrepris d’apporter une touche d’innovation afin de renforcer la surveillance dans les différents centres d’examen. C’est ainsi que des salles de vidéosurveillances à distance ont été créées pour limiter les tricheries.

Limitation de la fraude

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Cette initiative salutaire a permis de limiter au maximum les cas de tricherie et de fraude sur l’ensemble du territoire national. Dans un reportage fait par l’équipe de la RTI (RadiodiffusionTélévision Ivoirienne), les agents du Ministère de l’Education National ont dévoilé le fonctionnement de cette technologie.

Ils ont confié que chaque centre dispose de 12 caméras. Ce chiffre augmente en fonction de la dimension du centre et peut aller jusqu’à 16 caméras.

Les centres étant différents, nous aurons des centres qui peuvent avoir jusqu’à 16 caméras et l’ensemble de ces caméras est renvoyé à la tour de contrôle.

a déclaré monsieur Koné Yétanaban, chef de service de vidéosurveillance des examens.

Dans la suite de ses propos, il explique le processus d’enclenchement du système après qu’un cas de tricherie soit détecté.

Nous interpellons le chef de centre ou le chef de secrétariat qui lui à son tour va enclencher le mécanisme qui permet de procéder à la fouille corporelle. La suite de la procédure relève de la DECO qui va appliquer les sanctions.

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Au regard des résultats des deux dernières années, il est clair que les cas de fraude baissent considérablement au sein du pays. En 2020, 16.428 cas de fraude ont été enregistrés. En 2021, ce chiffre a diminué du tiers. 11 227 candidats et 309 acteurs sanctionnés pour fraude et fautes professionnelles.

Tous ces résultats sont à mettre à l’actif du système de vidéosurveillance.