Côte d’Ivoire : Lancement officiel d’une plateforme gouvernementale de lutte contre la corruption

À l’occasion de la 6e journée édition de la journée africaine de lutte contre la corruption, le ministre Patrick Achi a procédé au lancement officiel d’une plateforme anti corruption. Ce lundi 11 juillet 2022, marque le début de « Spacia », une plateforme gouvernementale, permettant au citoyen de dénoncer les actes de corruption en étant protégé par la loi relative à la protection des témoins et dénonciateurs.

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Le chef du gouvernement ivoirien, le Premier ministre, Patrick Achi a salué ce projet de lutte contre la corruption, car elle permettra, à terme, d’éradiquer ce phénomène qui terni l’image de la Côte d’Ivoire.

Oui, la corruption est ce mal social profond, qui fragilise les institutions, les économies, les investissements et donc le développement. Mais plus encore, elle détruit le sentiment de confiance qui doit irriguer toute société humaine pour lui permettre d’aller, unie, vers l’avant et vers l’avenir.

a t-il écrit dans un communiqué émis sur sa page officielle. Aussi, a t-il mentionné la volonté du gouvernement de prôner de bonnes valeurs au sein des administrations publiques et de la République toute entière.

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Face à ce fléau, et selon la volonté ferme du président de la République Alassane Ouattara, nous voulons placer les valeurs de probité, de transparence, de responsabilité et de loyauté, au cœur de notre administration, au cœur de notre République. Nous le disons et nous le faisons. SPACIA, c’est donc l’engagement de toute une nation pour la « TOLÉRANCE 0 » face à la corruption et pour la bonne gouvernance ! C’est cela la Côte d’Ivoire nouvelle, la Côte d’Ivoire Solidaire !

a-t-il exprimé.

Notons que la Côte d’Ivoire fait partie des pays ayant les taux de corruption les plus élevés du monde. Selon les données calculées par transparency international, la Côte d’Ivoire a un taux de corruption compris entre 60 et 80 %. En 2021, la Côte d’Ivoire avait un taux de corruption estimé à 64 % contre 67 % en Afrique et 58 % dans le monde. Ces études annuelles ont permis à l’État de mesurer la nocivité de ce fléau qui sévit et de trouver des solutions idoines.