CEPE, 3 écoles primaires publiques de l’IEPP Bocanda enregistrent chacune zéro admis.
En Côte d'Ivoire 3 écoles primaires situées à Bocanda dans la région N'Zi ont fait chacune aucun taux d'admission au CEPE. Les Ivoiriens sous le choc.
Le mardi 21 juin 2022 a été le jour de la proclamation des résultats du CEPE en Côte d’Ivoire. Pendant que plusieurs élèves jubilaient de joie dans chaque recoin du pays, d’autres étaient dans un état de désespoir total. Dans l’inspection de l’enseignement primaire et préscolaire de Bocanda au centre-est de la Côte d’Ivoire, trois écoles primaires publiques enregistrent des scores remarquables de réussite : zéro admis au CEPE.
Tout le monde est surpris par la nouvelle. Trois écoles situées à Bocanda, une ville du centre de la Côte d’Ivoire et chef-lieu de département de la région du N’Zi ont réalisé chacune taux d’admission nul au CEPE.
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Il s’agit de l’école primaire publique « Kanounkro » qui enregistre 0 admis sur un effectif de 25 candidats. Ensuite, vient l’école primaire publique « Abo N’guessankro » qui dénombre 0 admis sur 23 candidats. Et enfin, l’école primaire publique « Kouadiokro » qui enregistre 0 admis sur un effectif de 5 candidats. Soit un total de 0 admis sur 53 candidats.
Cette nouvelle terrifiante a suscité la réaction de plusieurs Ivoiriens qui se demandent à qui revient cette responsabilité. Aux parents ? Aux enseignants ? Ou au système éducatif ? Ces questions sont suspendues aux lèvres en attendant que le MENA (ministère de l’Éducation nationale) se prononce.
Un taux de réussite satisfaisant
Les résultats du mardi 21 juin 2022 ont été plutôt bons dans l’ensemble. Un taux de réussite supérieur à l’année précédente a été enregistré. Le taux d’admission de l’année scolaire 2021 – 2022 est estimé à 64,76% contre 52, 51% l’an dernier soit une augmentation de 12,25%.
L’année, 2020 a été pleine d’émotions positives. L’ensemble du territoire national a enregistré un taux extraordinaire de 95,31% soit une hausse de 33,55 % comparativement à cette année.
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Au début apprécié par la population, les enseignants du premier cycle ont affirmé que la plupart de ces élèves n’avaient pas le niveau. Beaucoup avaient des difficultés à lire et à écrire en français et ne pouvaient pas s’exprimer correctement.