Affaire 46 militaires ivoiriens: Le Mali campe sur sa position, mais n’exclue pas la diplomatie.
Abdoulaye Diop, le ministre des affaires étrangères du Mali à la Côte d'Ivoire de cesser d'être une terre d'accueil pour ceux qui souhaitent déstabiliser le Mali. Et espère qu'un terrain d'entente sera trouvé de manière diplomatique pour les 46 soldats.
Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Mali ne s’améliorent pas. Elles se dégradent au fur et à mesure que les heures s’égrainent. Les piques ne font qu’être lancées de part et d’autre.
Après le discours très apprécié d’Abdoulaye Maïga, le Premier Ministre intérimaire de la République du Mali lors de la 77 session de l’assemblée générale de l’ONU, c’est au tour du ministre des affaires étrangères maliennes, Abdoulaye Diop de pointer du doigt la terre des Éléphants.
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En effet, dans une interview accordée à la VOA, le ministre malien a demandé à la Côte d’Ivoire de cesser d’être
Une base arrière pour déstabiliser le Mali.
Selon son entendement, la Côte d’Ivoire abrite des têtes dangereuses pour la sécurité territoriale malienne. L’arrestation de 49 soldats armés sur leur terre et sans autorisation en est la preuve selon lui.
Il a expliqué :
Tout dépend de la façon dont on prend la chose. Il est important de comprendre que ces mercenaires ivoiriens qui sont arrivés le 10 Juillet à Bamako, sont arrivés sans notification préalable, sans l’accord des autorités et avec des armes de guerre.
a-t-il laissé entendre.
Il a également ajouté qu’
Aucun pays sérieux n’admettrait que des hommes en armes arrivent dans son pays dans ce contexte sécuritaire tendu dans ces conditions là.
La voie diplomatique est toujours possible…
Il faudrait également souligner que concernant toujours l’affaire des 46 soldats ivoiriens coincés au Mali, le ministre des affaires étrangères a indiqué qu’une solution diplomatique était toujours possible.
Malgré cela, en guise de bonne foi, et tenant compte de la complicité et de la densité de nos relations avec la Côte d’Ivoire, le Mali s’est dit ouvert à un règlement par la voie diplomatique guidée par le dialogue. Je crois que ces deux voies sont parallèles et se poursuivent.
a – t- il conclu.
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