Accusé de plagiat, Zagba le Requin parle au nom de la Team Paiya
Dj Kilabongo dénonce le plagiat de la Team Paiya, Zagba le Requin tente de calmer les choses avec diplomatie...
Depuis quelques jours, le monde de la musique ivoirienne est agité par une nouvelle affaire de plagiat de mélodie opposant le célèbre chanteur Coupé-décalé, DJ Kilabongo, et la Team Paiya. En effet, DJ Kilabongo affirme que la mélodie de sa chanson à succès « Konami », sortie en 2004, aurait été utilisée sans son autorisation dans le titre « Fimbu » de la Team Paiya, en featuring avec le rappeur Didi B.
L’artiste n’a pas tardé à exprimer son mécontentement, notamment lors de son passage sur les ondes de NCI dans l’émission « Show Buzz ». Il a déclaré :
La mélodie de ma chanson m’a été volée par Tamsir, le réalisateur de Fimbu.
Face à ces accusations, Zagba le Requin, l’un des membres éminents de la Team Paiya, a répondu de manière pondérée sur sa page Facebook. Il a écrit :
Tamsir a appelé le vieux Max Héro qui est le compositeur du beat pour avoir son accord. C’est lui le compositeur du beat et il a eu l’accord de Max Héro vu qu’il n’utilise pas les paroles, c’est d’abord le beat donc il doit faire appel au compositeur qui est déclaré au Burida c’est ce qu’il a fait normalement.
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Zagba le Requin a également souligné le respect de la Team Paiya envers DJ Kilabongo, en déclarant :
La Team et Tamsir vont aller rendre visite au doyen pour lui expliquer les choses normalement, car c’est le doyen et nous avons un grand respect pour lui et son travail.
Il a conclu sa déclaration par un proverbe nouchi, témoignant de l’importance de la musique dans leur union malgré les divergences :
Les branches de l’arbre ne regardent jamais dans la même direction mais elles ont un tronc en commun et ce tronc c’est la musique qui a produit un bon fruit comme le konami qui produit aujourd’hui un bon fruit qui est le fimbu au plaisir des fans. Vive la musique. Vive la culture.
La réponse empreinte de sagesse de Zagba le Requin a été saluée par de nombreuses personnalités publiques, dont Le Molare et Serge Defalet, témoignant ainsi de l’importance du dialogue et du respect mutuel dans le milieu artistique ivoirien.
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