49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali : Abidjan exige leur libération
La Côte d'Ivoire a exigé ce mardi 12 juillet la libération sans délai des 49 militaires ivoiriens arrêtés dimanche 10 juillet à l'aéroport de Bamako. Ils sont considérés comme "des mercenaires" arrivés "illégalement sur le territoire", a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, précisant que le dossier a été "transmis aux autorités judiciaires compétentes".
Détenus depuis deux jours par les autorités maliennes pour vérification, 49 militaires ivoiriens interpellés dimanche à l’aéroport de Bamako sont désormais considérés comme « des mercenaires », a affirmé hier lundi 11 juillet, le porte-parole du gouvernement. La Côte d’Ivoire a demandé ce mardi 12 juillet au Mali de libérer « sans délai » ses 49 militaires interpellés « injustement » dimanche 10 juillet à l’aéroport de Bamako et accusés par les autorités de ce pays d’être des « mercenaires ».
‘’Aucun militaire ivoirien de ce contingent n’était en possession d’armes et de munitions de guerre’’
, indique un communiqué de la présidence ivoirienne publié à l’issue d’un Conseil National de Sécurité (CNS) extraordinaire.
Selon Bamako, les 49 militaires ivoiriens arrêtés sont bel et bien des mercenaires
Par ailleurs, leur déplacement, explique les autorités ivoiriennes, est la ‘’8ème rotation’’ des troupes et n’est pas nouveau entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Les autorités ivoiriennes révèlent en outre que, conformément aux procédures de fonctionnement des NSE, une note d’information a été envoyée aux autorités maliennes avant le départ des militaires d’Abidjan.
Pour rappel, hier lundi 11 juillet, sur la télévison nationale malienne, le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga, a fait savoir qu’ »Il a été établi que les quarante-neuf militaires ivoiriens se trouvaient illégalement sur le territoire national du Mali (…) en possession d’armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission ni autorisation’’. Et le dessein funeste des personnes interpellées était manifestement de briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali, ainsi que du retour à l’ordre constitutionnel.