13 gendarmes burkinabés pris dans un étau jihadiste près de Taparko
L’après-midi du dimanche 13 mars n’a été du tout rose pour 13 éléments de sécurité burkinabés. Ils ont été cueillis dans une embuscade dans le nord de Burkina Faso par des jihadistes. Et d’autres également sont portés disparus.
Le régime militaire au Burkina Faso fait face depuis un moment à des attaques jihadistes. Arrivé après un coup d’Etat fin janvier, la junte dirigée par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba n’arrive pas à endiguer les assauts des terroristes dans le Nord du pays. Chose que le pouvoir militaire en place reprochait au gouvernement du président Roch Marc Christian Kaboré renversé.
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Après l’explosion d’un engin le vendredi et l’attaque d’une mine d’or samedi, 13 gendarmes burkinabés sont tombés dans une embuscade dimanche 13 mars tendue par des hommes armés près de Taparko, une localité minière située au Nord du pays. Plusieurs autres militaires sont encore portés disparus.
Des renforts ont été déployés dans la zone et des opérations de ratissage sont entreprises. Huit éléments (gendarmes) qui manquent toujours à l’appel
, indique une source sécuritaire.
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Elle a par ailleurs, expliqué que les éléments de sécurité étaient en mission de reconnaissance et de sécurisation sur l’axe Taparko-Tougouri plus tôt dans la matinée, puisque 2 personnes ont été tuées par l’explosion d’un engin artisanal au passage d’un car de transport. Depuis 2015, le Burkina Faso, notamment les régions du nord et de l’est, fait face à des attaques djihadistes qui ont fait plus de 2 000 morts et contraint plus de 1,7 million de personnes à fuir leur foyer.
