11 militaires burkinabè tués dans une embuscade tendue par des jihadistes
Sept soldats et quatre supplétifs de l’armée burkinabè ont trouvé la mort dans des embuscades. Ce sont des jihadistes qui ont réussi hier jeudi 05 mai à le faire dans le Nord et Centre-Nord du pays.
L’escalade de violence continue toujours au Burkina Faso. Les terroristes ont encore frappé dans les régions Nord et Centre-Nord du pays. Ces jihadistes ont tendu une embuscade hier jeudi 05 mai à 11 soldats burkinabè dont 4 supplétifs de l’armée, qui ont été tués.
Par ailleurs, une première embuscade a eu lieu d’abord près de la ville de Sollé, tuant deux militaires et quatre Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), fait savoir le communiqué de l’état-major de l’armée. La seconde a pris à partie des éléments de l’Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (USIGN) à Ouanobé, tuant cinq gendarmes.
Dans l’est du Burkina Faso, une attaque jihadiste fait au moins douze soldats tués
Cependant, ces embuscades tendues par les djihadistes particulièrement actifs dans le Nord du Burkina, ont également fait neuf blessés. Ces derniers aux dires de l’état-major ont été évacués et pris en charge. L’armée affirme que ‘’côté ennemi, une vingtaine de corps de terroristes ont été dénombrés lors des opérations de sécurisation’’ et ajoute que ‘’de l’armement, des munitions, des moyens roulants et de communication ont également été détruits ou récupérés’’.
En revanche, le 24 avril dernier, quinze personnes, dont neuf soldats burkinabè, ont été tuées et une trentaine blessée, lors d’attaques djihadistes simultanées contre deux détachements militaires dans le nord du pays, selon l’armée. Le 8 avril, toujours dans le nord, un détachement militaire avait été visé par une attaque, tuant douze soldats et quatre VDP. Début avril, le chef de l’État a annoncé la création de comités locaux de dialogue avec des groupes djihadistes locaux pour tenter d’enrayer les violences.
Une explosion de dynamite fait au moins une soixantaine de morts au Burkina Faso
Pour rappel, le Nord et l’Est, est la cible principale d’attaques djihadistes depuis 2015, perpétrées par des groupes armés dont certains sont affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, qui ont fait plus de 2000 morts et 1,8 million de déplacés.
