Voici la somme incroyable générée par le péage le plus rentable
Les péages en Côte d'Ivoire servent à financer l'entretien du réseau routier. Voici la somme engrangée par le plus rentable.
La Côte d’Ivoire s’engage résolument dans la mise en place d’un système de péages routiers pour assurer le financement de l’entretien et de la gestion de son réseau routier national. En 2023, le Fonds d’Entretien Routier (FER) a exploité 7 postes de péage qui ont permis de mobiliser 31,9 milliards de FCFA de recettes, soit un taux de réalisation de 98% par rapport aux prévisions.
Cette évolution positive s’explique principalement par l’ouverture des postes de péage de Tiébissou et Djébonoua ainsi que l’exploitation en année pleine du poste de péage de Grand-Bassam qui avait été mis en service en juin 2022. Le péage d’Attinguié a été le plus rentable avec 13,5 milliards de FCFA de recettes.
En 2024, le gouvernement prévoit la mise en service d’au moins 12 nouveaux péages sur des axes routiers stratégiques tels que le 4ème pont d’Abidjan, les routes Yamoussoukro – Bouaflé – Daloa, PK109 – Divo – Gagnoa, Bouaké – Ferkessédougou, Abengourou – Agnibilékrou, Grand Bassam – Assinie et la route côtière. Cette accélération du déploiement des péages s’inscrit dans la volonté de l’État de diversifier les sources de financement pour l’entretien du réseau routier face au gap budgétaire existant.
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Au total, la Côte d’Ivoire dispose actuellement de 8 postes de péage sur son réseau routier, dont 2 sur la route de l’Est, 4 sur l’autoroute du Nord d’Abidjan à Bouaké, 1 sur l’autoroute Abidjan-Grand Bassam et 1 sur le pont Henri Konan Bédié (3ème pont). Le pays compte 379 km d’autoroutes en exploitation et prévoit d’atteindre plus de 432 km en 2025 avec la mise en service de nouveaux tronçons.
En instaurant ces péages, la Côte d’Ivoire confirme son engagement à appliquer le principe de l’« utilisateur-payeur » pour assurer la pérennité de son réseau routier, véritable colonne vertébrale du développement économique et social du pays.
Ce sont les populations qui ne seront pas contentes puisque cet auto-entretient peut finir par leur coûter un bras en plus de l’impôt asphyxiant…
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