A la uneAfriqueFait diversSociété

Voici la sentence de Baltasar Engonga si jamais il est testé positif

Baltasar Engonga en prison pour détournement de fonds, pourrait voir sa peine s'alourdir s'il est porteur d'une maladie sex*uellement transmissible

Le procureur général de la Guinée équatoriale, Anatolio Nzang Nguema, a récemment annoncé que Baltasar Ebang Engonga, un haut fonctionnaire du gouvernement et directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), pourrait faire face à des poursuites pour « atteintes à la santé publique ».

Baltasar Ebang Engonga
Baltasar Ebang Engonga

Cette menace juridique découle de la diffusion de centaines de vidéos compromettantes le mettant en scène avec plusieurs femmes, y compris les épouses de hauts responsables, dans des situations explicites.

Les vidéos, qui auraient été filmées dans son bureau au ministère des Finances, ont suscité une onde de choc à l’échelle nationale. Plus de 400 cassettes ont été divulguées sur les réseaux sociaux, attirant l’attention des médias et du public. En réponse à ce scandale, le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a publié une déclaration sur la plateforme X (anciennement Twitter), ordonnant la suspension immédiate de tous les fonctionnaires impliqués dans des activités sex*uelles inappropriées sur leur lieu de travail. Il a souligné que ces comportements enfreignent le code de conduite et les lois sur l’éthique publique.

Des vidéos à faire disparaitre d’internet ?

De plus, le vice-président a donné 24 heures aux opérateurs téléphoniques et au ministère des Télécommunications pour mettre un terme à la diffusion de ces vidéos sur les réseaux sociaux, affirmant que le gouvernement ne pouvait pas rester inactif face à la destruction « des familles ».

Lire aussi Carmen Sama accusée à tort d’être une victime de Baltasar sort du silence

Carmen Sama accusée à tort d’être une victime de Baltasar sort du silence

Engonga, surnommé « Bello », est actuellement en détention provisoire à la prison de Black Beach à Malabo pour des accusations de détournement de fonds, bien que ces charges ne soient pas directement liées au scandale actuel. Mais il pourrait avoir une peine supplémentaire s’il est testé positif au VIH/SIDA ou à tout autre forme de MST.

Pour rappel, les autorités équato-guinéennes surveillent de près la situation alors que des rumeurs circulent sur d’autres vidéos impliquant d’autres responsables gouvernementaux. La réaction du gouvernement inclut également des restrictions sur Internet pour contrôler la propagation des contenus indésirables, perturbant ainsi l’accès au multimédia dans le pays.

Lire aussi Qui est Baltasar Ebang Engonga l’homme qui met le feu à la toile pour ses vidéos intimes (plus de 400)

Le gouvernement Équato-guinéen arrête de nouvelles mesures strictes pour éviter de nouvelles dérives comme le cas Baltasar

- Publicité -
Afficher plus
Bouton retour en haut de la page
error: Content is protected !!