Le Front populaire ivoirien (FPI) a récemment annoncé la rupture de son partenariat avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), l’actuel parti au pouvoir en Côte d’Ivoire. Il faut noter que cette décision a été révélée dans un communiqué du FPI, qui considère que l’accord signé il y a un an et demi est désormais « préjudiciable, sans objet et caduc ».
C’est de la politique…
Le FPI a exprimé sa déception face à l’absence d’actions concrètes en faveur de la réconciliation nationale depuis la signature de l’accord. En particulier, le parti avait proposé la réalisation d’un séminaire sur la réconciliation. Proposition qui aurait été rejetée par le RHDP selon le FPI.
Mais cette raison n’est pas le seul nerf du désaccord. Il y a également le venin encore vivace des récentes élections municipales et régionales du 2 septembre 2023, où le FPI a subi des pertes significatives, notamment la perte de deux mairies et du Conseil régional du Moronou, un bastion traditionnel du parti.
Kobénan Kouassi Adjoumani, porte-parole du RHDP, avait relativisé l’importance de l’accord, le qualifiant de cohabitation et attribuant les échecs électoraux du FPI à des erreurs dans l’organisation de sa campagne.
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Parallèlement, le FPI a pris note de l’appel au rassemblement de l’opposition lancé par l’ancien président Laurent Gbagbo le 14 juillet dernier, affirmant qu’il se positionnera « au moment opportun ».
Un avenir politique incertain…
Pour l’avenir, le FPI prévoit tenir un Congrès les 8 et 9 novembre à Yamoussoukro, où il pourrait désigner son candidat pour la présidentielle d’octobre 2025 et clarifier sa stratégie politique dans un paysage en constante évolution. Cette situation met en exergue les tensions croissantes au sein de la politique ivoirienne et les défis auxquels les partis doivent faire face pour maintenir leur pertinence et leur influence voire leur existence…