Le compte à rebours est lancé en Côte d’Ivoire, où le prix minimum garanti du kilo de fèves de cacao, payé aux cacaoculteurs, doit être annoncé d’ici la fin du mois de septembre. Ce prix est particulièrement attendu, car il devrait être aligné sur celui récemment fixé au Ghana, tout en tenant compte des prix observés au Cameroun, qui a déjà lancé sa campagne cacao depuis un mois.
Actuellement, au Cameroun, les cacaoculteurs reçoivent en moyenne 4 500 francs CFA par kilo, un montant légèrement inférieur à celui d’avant l’été, mais qui reste historiquement élevé.
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Le prix de la fève de cacao en hausse, une opportunité pour la Côte d’Ivoire ?
Bien que les prix en Côte d’Ivoire ne reflètent pas immédiatement les fluctuations des marchés mondiaux, la hausse des prix internationaux pourrait influencer les montants offerts aux producteurs. En effet, la réévaluation du prix bord-champ ivoirien entre les deux récoltes de la saison 2023-2024 a été augmentée de 1 000 à 1 500 francs CFA le kilo, en réponse à l’explosion des prix sur les bourses de New York et de Londres.
Depuis 2021, l’Initiative Cacao Ghana-Côte d’Ivoire vise à harmoniser les prix entre les deux pays. Le Ghana a récemment annoncé une augmentation de 45 % de son prix garanti, atteignant 48 cedis (environ 1 800 francs CFA) le kilo. Cette annonce pourrait inciter les autorités ivoiriennes à ajuster leurs prix pour éviter des fuites de cacao vers le Ghana. Les cacaoculteurs ivoiriens, qui ont terminé leur campagne avec un prix de 1 500 francs CFA par kilo, espèrent voir leurs fèves payées plus cher cette année, au moins à un niveau comparable à celui du Ghana.
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