Les récentes pluies torrentielles qui ont frappé la région de Bloléquin, en particulier la sous-préfecture de Tinhou, ont causé des ravages considérables, isolant plusieurs villages. Petit Guiglo et Zouhabli se retrouvent désormais coupés du reste de la sous-préfecture à cause de la crue soudaine de la rivière Gba, ce qui compromet gravement l’accès aux soins et aux urgences médicales pour les habitants.
L’ampleur des faits…
Dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, le sous-préfet de Tinhou, Abomahin Djama, a exprimé son inquiétude face à cette situation critique. Il a souligné l’impossibilité d’accéder aux localités touchées et a alerté sur les conséquences dramatiques pour les malades nécessitant un transfert vers des structures de santé supérieures. Son appel urgent au gouvernement pour rétablir la circulation et sécuriser les voies a été perçu comme un plaidoyer sincère en faveur des administrés touchés par cette catastrophe naturelle.
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Cependant, cette prise de parole a entraîné une réaction inattendue de sa hiérarchie : une note administrative a été émise pour le relever de ses fonctions sans qu’aucune faute précise ne lui soit reprochée. Cette décision a suscité l’incompréhension parmi les internautes et les habitants, qui s’interrogent sur les véritables motivations des autorités. Pour beaucoup, cette mesure semble disproportionnée face à la crise que le sous-préfet exposait dans l’optique de recevoir de l’aide et de l’assistance.
Alors que les villages restent inaccessibles et que le gouvernement n’a pas encore fourni de réponse rapide à cette situation d’urgence, certains craignent que cette mise à disposition du sous-préfet, soit une sanction pour avoir osé interpeller publiquement les autorités. Le sort d’Abomahin Djama demeure incertain, alors que la population attend des actions concrètes pour rétablir l’accès et garantir la sécurité des voies dans la région.
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