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Le procureur de la république affirme n’avoir jamais vu de dossier sur le « Gbaka vert »

Le procureur de la République, Koné Braman Oumar, a suscité une polémique en déclarant n'avoir jamais vu de dossier sur le "gbaka vert"

Le procureur de la République, Koné Braman Oumar, a récemment suscité une vive controverse en déclarant n’avoir jamais vu de dossier concernant le « gbaka vert », un minibus devenu emblématique d’attaques violentes lors des manifestations en Côte d’Ivoire pendant les élections présidentielles de 2020.

Koné Braman Oumar, actuel procureur de la république de Côte d'Ivoire
Koné Braman Oumar, actuel procureur de la république de Côte d’Ivoire

Cette déclaration intervient dans un contexte où les réseaux sociaux sont inondés de vidéos montrant des hommes armés de machettes sortant de ces véhicules pour s’en prendre aux manifestants.

Contexte des Événements

Le « gbaka vert » est devenu un symbole de violence lors des manifestations contre le président Alassane Ouattara, particulièrement le 13 août 2020. Des vidéos ont circulé, montrant des individus armés attaquant des protestataires sous le regard passif des forces de sécurité. Selon des témoignages, ces attaques se sont produites alors que la police était présente mais n’a pas intervenu.

Réactions et Polémiques

Les déclarations du procureur ont provoqué un tollé parmi les internautes, qui oscillent entre scepticisme et indignation. Beaucoup estiment que son refus de reconnaître l’existence d’un dossier sur le « gbaka vert » soulève des questions sur la transparence et la responsabilité des autorités.

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Des personnalités politiques de l’opposition ont également dénoncé une complicité entre le pouvoir et les groupes armés, qualifiant la situation de « stratégie de terreur » pour intimider les opposants.

Implications Futures

À l’approche des élections présidentielles de 2025, ces événements relancent le débat sur la sécurité et la gestion des manifestations en Côte d’Ivoire. Les inquiétudes grandissent quant à la possibilité que des groupes similaires au « gbaka vert » soient utilisés pour réprimer toute opposition. Les autorités doivent faire face à une pression croissante pour garantir la sécurité des citoyens et assurer une transparence dans leurs actions.

En somme, les déclarations du procureur et les répercussions qu’elles entraînent mettent en lumière un climat politique tendu en Côte d’Ivoire, où la question de la violence et de la responsabilité des forces de l’ordre demeure cruciale.

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