Le classement des pays africains ayant le plus de stades homologués par la CAF
Défis pour de nombreux pays africains : manque de stades homologués pour les compétitions de la CAF
La Confédération Africaine de Football (CAF) a récemment publié la liste des stades homologués pour les deux premiers tours préliminaires de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Confédération. Cette annonce met en lumière les disparités importantes entre les nations africaines en termes d’infrastructures sportives adaptées aux normes internationales.
Le classement…
L’Afrique du Sud se distingue en tête du classement avec 11 stades approuvés, suivie de près par l’Égypte, le Maroc et la Côte d’Ivoire, chacun avec six stades conformes. l’Algérie suit avec cinq stades homologués, tandis que le Cameroun peut compter sur quatre enceintes reconnues.
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En revanche, des pays comme le Nigeria, pourtant considéré comme un géant du football africain, n’ont qu’un seul stade homologué, l’Akwa Ibom International Stadium à Uyo, une déception notable.
En contraste frappant, 26 pays africains se retrouvent dans une situation délicate, sans aucun stade homologué selon les critères de la CAF. Parmi eux figurent le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, la République Centrafricaine, et d’autres comme le Congo, le Kenya, et le Zimbabwe. Ces pays seront ainsi contraints de jouer leurs matchs internationaux à l’étranger, faute d’installations adéquates sur leur territoire.
Cette réalité soulève des questions sur les défis infrastructurels persistants auxquels de nombreux pays africains sont confrontés pour développer leur potentiel footballistique. Alors que la liste actuelle ne concerne que les premiers tours préliminaires des compétitions interclubs, la CAF envisage des inspections supplémentaires en vue des éliminatoires de la CAN 2025 prévues en septembre. Cela pourrait influencer l’évolution de la situation des stades homologués dans les mois à venir.
Cette problématique met en évidence l’importance cruciale pour les gouvernements et les instances sportives nationales de continuer à investir dans l’infrastructure sportive afin de soutenir le développement du football et d’autres sports à travers le continent.
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