Le Cameroun contre Débordo Leekunfa ? On fait le point
Débordo Leekunfa sort le remix de "Viviane" sans mentionner le crédit de Prince Aimé. Une situation qui met les camerounais en colère
La récente sortie du remix de Viviane par Debordo Leenkunfa a engendré une onde de choc au sein de la sphère musicale africaine, particulièrement en raison de l’absence criante de mention de Prince Aimé, l’artiste à l’origine du morceau.
Cette omission de Débordo a suscité l’indignation des blogueurs, artistes et influenceurs camerounais, parmi lesquels figure le célèbre Wax Dey, qui n’ont pas tardé à dénoncer ce qu’ils considèrent comme un manque de respect envers les droits d’auteur.
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Face à cette levée de boucliers, la vidéo du remix a finalement été retirée de la plateforme YouTube, un acte qui a alimenté les spéculations. Les ivoiriens avancent que cette suppression serait le fait même de Debordo Leekunfa, tandis que les camerounais attribuent cette décision au processus mené par Wax Dey, le manager de Prince Aimé.
Ce différend souligne les tensions latentes entre les artistes et met en exergue la nécessité d’une reconnaissance adéquate des contributions artistiques.
Le succès retentissant du titre « Djeneba Djaba » aurait pu inciter Debordo à naviguer avec plus de prudence dans cette affaire délicate. En effet, ses fans lui avaient conseillé de tourner définitivement la page sur son histoire tumultueuse avec Viviane, afin d’éviter des polémiques inutiles.
Cette situation illustre non seulement les défis liés à la gestion des droits d’auteur dans l’industrie musicale, mais également l’importance cruciale d’une collaboration respectueuse entre artistes pour préserver l’intégrité et l’harmonie au sein du paysage musical africain.