L’AES uniformise les documents d’identité de leurs ressortissants
L'Alliance des États du Sahel décide de produire des documents d'identité identiques pour leurs ressortissants.
Le Vendredi dernier, un tournant significatif a été marqué dans la coopération régionale en matière de sécurité et de mobilité au Sahel. À Bamako, les ministres de la Sécurité du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont scellé un accord historique visant à harmoniser les documents d’identité et de voyage pour les citoyens des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cet événement a été couronné par la validation de l’accord par le président en exercice de l’AES, le Général Assimi Goïta.
Un modèle commun pour faciliter les déplacements…
L’accord prévoit l’adoption d’un modèle commun inspiré du passeport burkinabè et de la carte d’identité biométrique malienne. Cette standardisation des documents est le fruit d’un travail minutieux d’experts, initié en octobre 2024, qui vise à fluidifier les déplacements transfrontaliers.
En effet, dans une région où les frontières sont souvent perçues comme des obstacles, cette initiative promet de simplifier les procédures administratives et d’encourager une plus grande intégration économique entre les pays membres.
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Le renforcement de la sécurité régionale…
Le Général Mohamed Toumba, ministre nigérien de la Sécurité, a souligné l’importance cruciale de cette harmonisation pour renforcer la sécurité régionale. En facilitant la circulation des personnes, cet accord contribuera également à lutter contre les menaces transnationales telles que le terrorisme et le crime organisé.
Il faut dire que cet accord représente une avancée majeure pour l’AES, témoignant d’une volonté collective de construire un avenir plus sûr et plus intégré pour les citoyens du Sahel. Les défis restent nombreux, mais cette initiative pourrait bien être le catalyseur d’une coopération renforcée dans une région en quête de stabilité et de prospérité.