La FESCI face à sa dissolution lance un appel à la résistance
Suite à l'arrestation du secrétaire général, Kambou Sié et la dissolution définitive de la Fesci, le général Crapaud le noir compte bien insuffler à l'association une seconde vie et ce même s'il faut recourir à la force
La récente décision du gouvernement ivoirien de dissoudre la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) suite à de nombreux meurtres, a plongé le mouvement étudiant dans une profonde crise.
Dans un communiqué le Général Crapaud le noir de la FESCI, a exprimé son indignation face à cette mesure, qu’il considère comme le résultat d’un complot visant à étouffer la voix des étudiants et à mettre hors d’état de nuire le Secrétaraire général de la FESCI, Kambou Sié.
En effet, depuis plusieurs jours, des événements troublants secouent l’espace universitaire, marqués par l’arrestation de plusieurs membres de la Fesci à des découvertes macabres de corps sans vie.
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Dans sa lettre adressée aux anciens membres réunis au sein de l’Una-Fesci, le général Crapaud le noir souligne que les 340 sections de la FESCI, tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, ont choisi de rester silencieuses par respect pour les instructions « des doyens ». Cependant, cette attente devient insoutenable pour eux alors que le gouvernement persiste dans sa volonté de dissoudre le mouvement estudiantin. Le général Crapaud le noir appelle à une mobilisation générale si aucune réponse satisfaisante n’est donnée d’ici le 31 octobre 2024.
Cette situation précaire pourrait déclencher des manifestations sur les campus et dans les établissements scolaires, avec des conséquences potentiellement graves.
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