La croûte terrestre pourrait contenir des milliards de tonnes d’hydrogène géologique piégé dans l’eau, une découverte majeure qui ouvre la voie à une énergie vraiment verte entreprise par les américains. Toutefois, extraire cette ressource reste un défi de taille bien que les chercheurs du MIT travaillent sur des solutions innovantes pour y parvenir.
Optimiser l’extraction de l’hydrogène des roches
Le professeur Iwnetim Abate dirige une équipe au MIT qui cherche à développer un processus d’extraction de l’hydrogène des roches. Leur méthode utiliserait une réduction électrochimique du CO2 peu coûteuse, nécessitant seulement un matériau sophistiqué à base de carbone flexible qui ne coûterait qu’un dollar soit 595 francs CFA.
Le Département américain de l’Énergie a donc alloué 3 millions de dollars pour optimiser ce processus, qui pourrait passer par l’électrolyse de l’eau à moindre coût. Il faut aussi noter que des solutions alternatives sont à l’étude.
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L’hydrogène blanc, une énergie d’avenir
L’hydrogène « blanc », produit naturellement par la Terre, est moins riche en CO2 et nécessite moins de traitement que l’hydrogène « gris » (gaz naturel, charbon) ou « vert » (électrolyse avec énergies renouvelables).
Longtemps remise en question, son existence a été confirmée en 2012 par la société canadienne Hydroma. Les avancées scientifiques autour de cet hydrogène naturel sont porteuses d’espoir, à condition de maîtriser parfaitement son extraction et d’en optimiser le coût.
Avec des réserves potentiellement astronomiques et une production continue, l’hydrogène géologique pourrait révolutionner le paysage énergétique mondial. Les chercheurs du MIT et les subventions gouvernementales témoignent de l’intérêt grandissant pour cette ressource d’avenir. La course à la recherche est lancée. Nos regards se tournent avec désespoir sur l’Afrique.
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