Crise interne à la FESCI, la lumière est faite
Les choses se précisent concernant la grève de la FESCI. Il s'agit d'une crise interne
L’émission NCI 360, a réuni le dimanche 04 août 2024 des consultants, de même que Badra Ali, ex-membre du Bureau National de la FESCI ainsi que l’actuel secrétaire aux affaires académiques, du nom d’ Assalé, représentant direct du secrétaire général de la FESCI, Kambou Sié, qui n’a pas répondu présent.
Des règlements de compte entre factions…
Si l’opinion publique pensait qu’il s’agissait d’une crise opposant la justice ivoirienne et la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire, le fil des discussions a prouvé que l’affaire était plus grave. En effet, il est question d’une crise interne entre membres de la FESCI. Certains accusent l’actuel secrétaire général, Kambou Sié de ne pas se conformer aux textes de ladite association.
De ce fait, des factions armées de machettes et de gourdins se sont de nombreuses fois affrontées dans la commune de Yopougon troublant l’ordre public. La police étant intervenu ce jour-là, indique dans son rapport avoir mis la main sur quatre étudiants en facultés de sciences économiques dont deux armés de machette.
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L’ex-membre du bureau national de la FESCI, Ali Badra a fait savoir que ces étudiants ont été envoyés par le secrétaire Kambou Sié. De son côté, Assalé, secrétaire aux affaires académiques de la FESCI, parle d’étudiants qui seraient allés « accompagner » leurs camarades qui se plaignaient d’être attaqués « quand ils rentrent des cours ».
Le débat était tendu entre Ali Badra et Assalé sur le plateau. Les autres consultants ont crié leur indignité face à l’usage de la violence pour résoudre des problèmes internes. Ils ont dénoncé le fait que la FESCI en tant qu’association n’avait pas le droit de grèver et d’empêcher les étudiants ne se reconnaissant pas de cette association de poursuivre leurs cours.
Cependant, la FESCI par la voix de son secrétaire aux affaires académiques, est restée ferme sur sa position. Elle exige la libération des quatres étudiants déférés et qui seront bientôt jugés. Dans le cas contraire, la grève sera maintenue et pourrait même s’étendre à d’autres universités publiques ou privées. Il a déclaré :
Nous ne voulons pas nous attaquer à la justice. Nous voulons qu’on les laisse venir composer et la justice va suivre son cours.
Cette situation est loin d’être réglée et les autorités compétentes devront se pencher sur cette problématique de plus en plus sérieuse qu’est l’usage de la violence en milieu scolaire et estudiantin.