A’salfo sur l’argent engrangé par Magic Système : « Ça fait perdre la tête »

Depuis leur percée en 2002 avec le tube incontournable « Premier Gaou », Magic System a marqué de son empreinte la scène musicale ivoirienne, mais surtout française avec une série de hits entraînants tels que « Un gaou à Oran », « Bouger bouger », « C chô, ça brûle », « Ambiance à l’africaine » et bien d’autres.

Le leader et parolier du groupe, Salif Traoré, mieux connu sous le pseudonyme d’A’Salfo, s’est récemment confié lors d’une interview exclusive avec le youtubeur LeChairman sur la chaîne YouTube Oui Hustle.

Beaucoup d’argent fait perdre la tête, il faut investir…

À l’âge de 45 ans, A’Salfo a partagé en toute transparence sa perspective sur le succès phénoménal de Magic System et la gestion financière qui en découle.

On vient des quartiers pauvres, et cette fois-ci on parle en euros, on n’est plus dans des devises de CFA. Ça fait perdre la tête, mais quand on a de la lucidité, on prend du recul et on se dit qu’il y a des choses qu’il faut faire.

a-t-il déclaré.

Conscient des hauts et des bas inhérents au métier d’artiste, A’Salfo a rapidement compris l’importance de l’investissement pour assurer une stabilité financière à long terme.

Tout de suite, il fallait investir dans des choses parce que le métier d’artiste a des hauts et des bas, et il fallait préparer le jour où ça n’irait plus.

a-t-il expliqué.

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A’Salfo a donc pris des mesures prévoyantes en investissant judicieusement l’argent qu’il a gagné avec le groupe.

Dieu a permis qu’on soit dans la longévité, c’est quand même 30 ans de succès, et on a essayé d’investir dans ce qui pouvait être dans la pérennité. Pour nous, l’immobilier était important. On a commencé avec le transport et puis on est rentré dans l’immobilier. Avoir un abri, avoir un toit, c’est déjà la première des choses.

a-t-il ajouté.

A’Salfo pour l’Afrique…

Son engagement ne se limitant  pas uniquement  qu’à Magic System, A’Salfo a également souhaité contribuer au développement de l’Afrique en utilisant son expérience acquise en France pour investir dans son pays natal.

J’ai commencé à me dire qu’il fallait préparer mon retour à Abidjan. J’apprends, je vais dans des festivals, je regarde comment le monde du showbiz fonctionne ici pour ensuite essayer de partager cette expérience avec mon pays, parce qu’on a vu qu’ici c’était vraiment en avance. C’est comme ça qu’en 2008, je décide de créer Gaou Productions, qui est le relais entre ce que nous avons appris ici et ce que nous voulons donner à l’Afrique.

a-t-il partagé.

Pour rappel, en juin dernier, A’Salfo a même obtenu un diplôme de management de la prestigieuse école de commerce HEC Paris, témoignant de son engagement envers l’amélioration continue et son désir de mettre ses compétences au service du développement de l’Afrique.

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