Plusieurs personnes suggèrent la débaptisation après des propos tenus par le Pape
Les propos du Pape sur l'avortement, jugés sévères par certains chrétiens ont conduit à une lettre ouverte sur la "debaptisation"
La visite du pape François en Belgique, du 26 au 29 septembre 2024, a suscité des réactions vives, notamment une lettre ouverte signée par plus de 520 personnes. Ces signataires ont exprimé leur mécontentement face aux déclarations du pape sur les femmes et l’avortement, qu’ils jugent offensantes et réductrices.
Le pape a qualifié la dépénalisation partielle de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en Belgique de « loi meurtrière » et a désigné les médecins pratiquant l’avortement comme des « tueurs à gages » lors de son retour au Vatican.
Lire aussi Un évêque chassé de l’Église catholique par le Pape. La raison est surprenante
Un évêque chassé de l’Église catholique par le Pape. La raison est surprenante
Trop dur ?
Lors d’un discours à l’Université catholique de Louvain, il a également décrit la femme comme un « accueil fécond », des mots qui ont été critiqués pour leur caractère déterministe. En réponse à ces propos, Bernard De Vos, ancien délégué général aux droits de l’enfant, a appelé à un mouvement massif de débaptisation pour marquer le désaccord avec la position du pape.
Les signataires de la lettre ouverte dénoncent non seulement les commentaires du pape mais aussi la « réponse tiède » des autorités ecclésiastiques face aux violences commises par certains membres du clergé contre des enfants et des femmes. Ils réclament des mesures concrètes pour accompagner et dédommager les victimes. Cette initiative souligne un profond malaise au sein de l’Église catholique en Belgique, où les attentes en matière d’engagement et de responsabilité sont de plus en plus pressantes.
Lire aussi Le Pape François hospitalisé à Rome