Charles Blé Goudé obtient enfin son passeport
Charles Blé Goudé peut envisager un retour en Côte d’Ivoire. Les autorités ivoiriennes à La Haye (Pays-Bas) viennent de lui remettre son passeport ce lundi 30 mai après un an d’attente.
Charles Blé Goudé, le Président du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples (COJEP), peut pousser finalement un ouf de soulagement. L’attente a été vraiment longue, mais l’ancien Président des jeunes patriotes sous le régime de l’ex-Président ivoirien, vient de recevoir son passeport. Le précieux document administratif lui a été remis ce lundi 30 mai à La Haye.
En effet, l’annonce a été faite par son Avocat, Me Claver N’Dry à travers un communiqué.
Charles Blé Goudé a reçu son passeport ordinaire de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Pays-Bas et a exprimé toute sa gratitude et sa reconnaissance au président ivoirien Alassane Ouattara pour son implication personnelle dans le processus de son retour en Côte d’Ivoire, dont une étape importante vient d’être franchie
, précise-t-il.
La demande de réparations de Charles Blé Goudé rejetée par la CPI
Par la même occasion, l’Avocat de l’ex-Ministre de la jeunesse sous Laurent Gbagbo, a fait savoir dans le communiqué que son client a réitéré son intention de regagner la Côte d’Ivoire afin d’apporter sa pierre à la consolidation de la réconciliation nationale.
Ses avocats maintiendront le fil du dialogue avec les autorités ivoiriennes pour convenir d’un calendrier de retour
, souligne-t-il. Le Président du COJEP peut à présent songer à rentrer définitivement en Côte d’Ivoire. Même s’il a été condamné par contumace à 20 ans de prison pour des faits liés à la crise post-électorale.
Cependant, il faut rappeler que c’est en 2013 que Charles Blé Goudé a été arrêté au Ghana et transféré à la CPI à la Haye en 2014. Finalement, lui et Laurent Gbagbo ont été définitivement acquittés en mars 2021 par la CPI de La Haye de crimes présumés pendant la crise post-électorale de 2010-2011, née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara, qui avait fait quelque 3.000 morts.
