Samuel Eto’o dans de beaux draps : Sa fille revient à la charge et réclame…

L’ex-international camerounais, Samuel Eto’o était dans une bataille judiciaire de reconnaissance de paternité en Espagne il y a quelques mois. La sentence est tombée au mois de février dernier où l’actuel président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), a été déclaré par la justice espagnole comme étant le père d’Erika Do Rosaria, 22 ans aujourd’hui qui avait déposé un recours de reconnaissance en 2018. La justice espagnole avait exigé à l’ancien joueur de Chelsea de verser 1 400 euros environ 917 900,68 Francs CFA par mois. L’ex-attaquant du FC Barcelone avait rencontré la mère de cette dernière du nom de Adileusa dans une discothèque de Madrid en 1997. Alors qu’il évoluait dans le modeste club de CD Leganés.  

Le calvaire quotidien de Samuel Eto’o au siège de la FECAFOOT

Des mois plus tard, la jeune fille revient à la charge pour réclamer à son père, deux ans de pension alimentaire impayée après plusieurs tentatives infructueuses pour entrer en contact avec l’ancien capitaine des Lions Indomptables. C’est le biais encore des tribunaux espagnols que la jeune fille réclame l’arriéré de pension alimentaire.  

Par ailleurs, l’avocat de la défense a rappelé à ‘EFE’ que, grâce à sa carrière sportive, le Camerounais « dispose d’un important patrimoine », composé de véhicules et de maisons, entre autres actifs, et qu’il comprend donc qu’il n’y ait aucune raison pour qu’il ne s’occupe pas « des responsabilités légales avec sa fille ».  

Virée par Samuel Eto’o, l’ex-cheffe de Département Marketing de la FECAFOOT contre-attaque

Toutefois, la mère de la jeune fille a découvert en 1998 qu’elle était enceinte, ce qu’elle lui a dit, puis « lui a dit qu’elle agirait de manière responsable à l’égard de leur enfant commun, même si elle préférait qu’il n’ait pas l’enfant ». Elle ajoute également que « pendant la grossesse, elle a essayé de communiquer avec le futur père, mais il n’a pas répondu à ses appels téléphoniques ni à ses e-mails », pour indiquer qu’elle l’a prévenu par message téléphonique qu’elle allait accoucher, sans obtenir de réponse de sa part. 

Puis un an après, la fille est née à l’hôpital de la Fondation Alarcón à Madrid, alors que le footballeur jouait pour le RCD Espanyol, sans qu’il ne la reconnaisse à aucun moment. Afin d’aller de l’avant, la mère a fourni des preuves biologiques à l’appui de son témoignage, ce qui a conduit la justice espagnole à poursuivre Samuel Eto’o sans qu’il ne se conforme aux demandes du tribunal.