Aucun mineur burkinabè retrouvé dans la chambre de refuge de la mine de Perkoa

C’est un sauvetage très difficile auquel est en proie le pays des hommes intègres en ce moment. En effet, depuis le 11 Mai 2022, 6 mineurs burkinabè, 1 tanzanien et un Zambie  donc 8 mineurs au total sont piégés dans la mine de zinc Burkinabè de Perkoa inondée depuis le 16 Avril 2022.

Pendant qu’un grand espoir fut placé dans la deuxième chambre de refuge pour y dénicher les mineurs, les équipes de recherches et de sauvetages s’aperçoivent qu’elle est vierge, cette chambre.

Aucun mineur ne pourra donc profiter de l’eau et de la nourriture secours dont dispose la deuxième chambre de refuge  de la mine de Perkoa.

L’inondation n’arrange pas les choses et les chances de retrouver les mineurs vivants, s’amenuisent au fur et à mesure que les heures se consomment.

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A quel saint se vouer…

Le traveli Mining, a annoncé Mardi 17 Mai 2022, qu’aucun mineur n’a été retrouvé dans la deuxième chambre de refuge comme espéré.

Malgré l’absence de communication, on avait espéré que les mineurs avaient pu atteindre cette deuxième chambre, située à 570 mètres sous terre, quand l’inondation s’est produite il y a un mois. Les chambres sont un lieu de sécurité et contiennent des fournitures essentielles comme de l’eau et de la nourriture.

Et la voix rauque du directeur, et chef de direction Ricus Grimbeek, de la mine de zinc de Perkoa a déclamé

Nous poursuivrons nos efforts de recherche sans relâche et réaffirmons notre engagement à travailler à plein régime pour retrouver nos collègues.

C’est par ces propos qu’il rassure, mais de manière minime, les parents des mineurs pigiés. Les chances sont minces et le temps, compté. Tout le monde en a conscience et subit la pression énorme que jette cette situation.

Il devront agir vite et mettre les bouchers doubles, si possible, pour les retrouver car cela fait plusieurs semaines que les 8 mineurs sont coincés dans le ventre d’une mine pleine encore inondée. Une situation qualifiée de pénible et de difficile à vivre pour les familles et en particulier, les épouses des mineurs, ne sachant plus à quel saint se vouer.

Le directeur de la mine leur demande de rester fortes. Quant aux autorités burkinabè, elles rassurent d’une langue de fer

Les équipes poursuivront les recherches « jusqu’à ce qu’elles trouvent une personne vivante ou un corps. Souhaitez un miracle.

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