Le Président ghanéen Akufo-Addo annonce la réouverture des frontières terrestres après deux ans de fermeture

Le Ghana a finalement décidé d’ouvrir ses ses frontières terrestres et maritimes deux ans après la fermeture de ces points d’entrée et de sortie suite à l’épidémie de COVID-19.

Cette décision a été annoncée par le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo dans le cadre des mesures visant à alléger les restrictions imposées par la pandémie.

Lors de son discours national le dimanche 27 mars, le Président a déclaré :

« À partir de demain, lundi 28 mars, toutes les frontières terrestres et maritimes seront ouvertes. Les voyageurs entièrement vaccinés seront autorisés à entrer par les frontières terrestres et maritimes sans un résultat négatif du test PCR du pays d’origine. Les citoyens et les résidents étrangers au Ghana, qui ne sont pas entièrement vaccinés, devront produire un résultat négatif au test PCR dans les 48 heures et se verront proposer la vaccination à leur arrivée. »

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Le président Akufo-Addo a attribué l’assouplissement des restrictions à la réduction du nombre de cas actifs dans le pays.

Il a également cité le nombre de personnes vaccinées et les conseils du groupe de travail national COVID-19 et des experts de la santé qui ont conduit à la révision des restrictions COVID-19.

Les frontières terrestres, maritimes et aériennes du Ghana avaient été fermées depuis l’apparition du coronavirus il y a deux ans, dans le cadre des mesures de prévention du virus.

Les frontières aériennes ont ensuite été rouvertes dans le cadre de protocoles et de tests stricts sur le COVID-19.

Certaines communautés frontalières du pays ont organisé des manifestations pour demander la réouverture des frontières terrestres, suggérant que la fermeture ne servait à rien puisque certaines personnes continuaient à passer les frontières illégalement.

Dans le feu de l’action, le président Akufo-Addo a déclaré que ce n’était pas le bon moment pour rouvrir les frontières, dans un contexte de recrudescence des cas de COVID-19.

Le Service de santé du Ghana avait également exhorté le gouvernement à maintenir les frontières terrestres du pays fermées dans le cadre des mesures visant à garantir que la variante Omicron ne se propage pas.

L’ouverture des frontières sera donc un soulagement pour ces nombreuses personnes qui avaient déploré l’impact négatif de la situation sur leur activité et l’économie du pays.

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