Une représentante de la CEI quitte le plateau en plein débat portant sur l’état des lieux pour les présidentielles de 2025
Un débat télévisé sur les élections présidentielles 2025 en Côte d'Ivoire a été marqué par le départ abrupt d'une représentante de la Commission Électorale Indépendante, suscitant des critiques sur le respect dû au peuple et la nécessité de sanctions pour maintenir l'autorité de l'État.

La scène politique ivoirienne a connu un moment de tension inhabituel lors d’un débat télévisé récent sur les élections présidentielles de 2025. Une représentante de la Commission Électorale Indépendante (CEI) a quitté le plateau en plein direct, après seulement 34 minutes de débat, laissant derrière elle un public perplexe et des millions de téléspectateurs choqués.
C’est dans ce contexte que Vincent Toh-Bi, ancien préfet d’Abidjan, a brisé le silence avec une déclaration vibrante :
VOUS-LÀ, RESPECTEZ LE PEUPLE DE CÔTE D’IVOIRE !!!
Il a souligné que l’État et ses représentants ont le devoir de répondre aux préoccupations des populations, quelles que soient les circonstances. Le départ de la représentante de la CEI a été perçu comme une injure au peuple ivoirien, payé par les impôts des citoyens. Toh-Bi a exigé des sanctions claires pour prévenir ce type de comportement, qui affaiblit l’image de l’État et sa capacité à protéger les populations.
Cette incident reflète les tensions et les incertitudes qui entourent les élections présidentielles d’octobre 2025, marquées par des débats sur la révision des listes électorales et la participation potentielle de candidats comme Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo, et Simone Gbagbo. L’événement a mis en lumière la nécessité d’une communication transparente et responsable entre les institutions et le public, essentielle pour maintenir la confiance dans le processus démocratique surtout que la Commission Électorale Indépendante n’est plus crédible aux yeux des ivoiriens.
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