La CEDEAO au Mali aujourd’hui pour tenter de fixer une durée de la transition pour de bon
La junte militaire au Mali est toujours dans le collimateur de la CEDEAO et de l’Union Africaine. Au pouvoir depuis le coup d’Etat de 2020, Assimi Goïta a vu beaucoup de sanctions prises par les Chefs d’Etat de la CEDCEAO à son encontre. Muselé de part et d’autres, le pouvoir militaire malien cherche maintenant à négocier pour un allégement des sanctions contre lui.
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De ce fait, une délégation de la CEDEAO conduite par le Nigérian Goodluck Jonathan serait en fin de matinée dans la capitale malienne pour participer à plusieurs séances de travail aujourd’hui et demain vendredi. Le chef de la délégation doit rencontrer les membres du Comité local de suivi de la transition, les représentants à Bamako de l’Union Africaine, de la CEDEAO et de la Minusma. Ainsi que des diplomates en poste à Bamako et bien évidemment les autorités de transition. Des rencontres sont aussi prévues avec plusieurs ministres (Affaires étrangères et Administration territoriale notamment) et avec le président de transition, le colonel Assimi Goïta.
Par ailleurs, la durée de la prolongation de la période de transition sera de nouveau au cœur de ces différentes discussions avec des autorités maliennes et le médiateur de la CEDEAO. Pour cela, les deux partis doivent s’entendre sur un ‘’délai raisonnable’’ pour l’organisation des futures élections présidentielle et législatives.
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Ces derniers jours, de nouvelles suggestions ont été lancées, comme autant de ballons d’essai. L’Algérie, qui avait offert ses services de médiation, plaide pour 16 mois maximum tout comme l’Union africaine. Alors que le Président Ghanéen Nana Akufo-Addo, Président en exercice de la CEDEAO, juge que 12 mois seraient ‘’acceptables’’. Les partis maliens d’opposition au sein du Cadre quant à eux préconisent comme suggestion un allongement limité à 9 mois pour organiser des élections présidentielles et législatives.