Le fils de Donald Trump s’en prend à Zelensky dans un humour caustique
Le fils de Donald Trump a annoncé au président ukrainien que l'aide américaine allait connaître une chute drastique dans un humour noir
Dans un geste d’une ironie mordante, Donald Trump Jr. a orchestré une mise en scène numérique d’une rare causticité, présageant l’imminente déchéance financière de l’Ukraine sous l’égide de son patriarche.
Le rejeton présidentiel, dans un élan de sarcasme à peine voilé, a partagé sur la toile un cliché du président Zelensky, l’air hagard, accompagné d’une légende d’une cinglante perspicacité :
« POV : tu es à 38 jours de perdre ton argent de poche ».
Cette saillie visuelle, empreinte d’un humour caustique, fait allusion à l’inexorable compte à rebours précédant l’investiture de Trump père, promettant une ère nouvelle où l’Ukraine se verrait privée de sa manne pécuniaire américaine.
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Le choix des « 38 jours » n’est point fortuit, mais évoque avec une précision chirurgicale la date fatidique du 20 janvier, jour où la Maison-Blanche accueillera son nouveau locataire.
Cette escarmouche digitale s’inscrit dans une stratégie plus vaste, où Trump Jr. se fait le héraut d’une politique étrangère résolument isolationniste. Il a d’ailleurs proclamé, avec une véhémence non dissimulée, l’ostracisme des « faucons de guerre » au sein de la future administration paternelle.
L’enjeu est colossal : pas moins de 106 milliards de dollars d’aide américaine ont afflué vers Kiev, un pactole que la nouvelle administration menace de tarir. Donald Trump, dans sa rhétorique flamboyante, n’a-t-il pas qualifié Zelensky de « plus grand vendeur de la planète », insinuant une forme de charlatanisme diplomatique?
Pendant ce temps, sur le théâtre des opérations, l’Ukraine clame avoir infligé des pertes titanesques à l’envahisseur russe : 1770 soldats en une seule journée, portant le macabre décompte à 710 660 âmes depuis le début du conflit. Ces chiffres, bien que sujets à caution, dépeignent un tableau apocalyptique de cette guerre qui ne cesse de s’envenimer.
Ainsi, la boutade numérique de Trump Jr. résonne comme un glas pour l’Ukraine, annonçant la fin d’une ère de soutien inconditionnel et l’avènement d’une nouvelle donne géopolitique, où Kiev pourrait se retrouver orpheline de son plus puissant allié.
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