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Le COJEP de Charles Blé Goudé condamne la dissolution de la FESCI

Le COJEP de Charles Blé Goudé voit d'un mauvais oeil la dissolution définitive de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire.

Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), présidé par Charles Blé Goudé, a exprimé son indignation face à la décision du gouvernement ivoirien de dissoudre la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), ainsi que toutes les associations d’élèves et d’étudiants à caractère syndical.

Dans un communiqué publié le 3 novembre 2024, le COJEP a qualifié cette mesure de

« prématurée, exagérée et disproportionnée »

soulignant qu’elle porte atteinte à un droit fondamental : celui de la liberté d’association.

Charles Blé Goudé et la FESCI, image d'illustration
Charles Blé Goudé et la FESCI, image d’illustration

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Pour rappel…

Le gouvernement a pris cette décision suite au meurtre tragique d’Agui Mars Aubin Déagoué, un étudiant membre de la FESCI, dont le corps a été retrouvé à Abidjan dans la nuit du 29 au 30 septembre 2024. Cependant, le COJEP déplore que l’exécutif ait agi sans attendre les résultats des enquêtes policières, remettant en question l’urgence et la légitimité d’une telle dissolution.

Dans son communiqué, le COJEP a également dénoncé le fait que cette décision prive les élèves et étudiants de représentants légitimes pour défendre leurs droits. En outre, il a mis en lumière les dangers potentiels liés à certaines dispositions de l’ordonnance N°2024-368 du 12 juin 2024, qui régit l’organisation de la société civile et pourrait engendrer des abus.

Le COJEP appelle donc le gouvernement à respecter les droits fondamentaux des élèves et étudiants, en insistant sur la nécessité d’un dialogue constructif plutôt que sur des mesures répressives. Les avis sont partagés et pour d’autres, la dissolution de la Fédération estudiantine et scolaire, habituée à l’usage de la violence dans l’espace universitaire, faisant régner la terreur, est une excellente décision qui permettra toujours selon ses derniers, de redorer le blason de l’école ivoirienne.

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