Ibrahim Traoré sur l’interdiction d’exportation des produits alimentaires au Burkina Faso: « Nous pouvons tout produire au Burkina ».
Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, décide de ne pas laisser impunis tous les pays qui refusent d’exporter leurs produits alimentaires vers son pays.
La Côte d’Ivoire a suspendu depuis le 15 janvier 2024 et pour une période de six mois, l’exportation de ses principales denrées vivrières vers le Burkina Faso.
Ces produits sont: le manioc et l’igname, des céréales (le riz), des légumes et plusieurs produits transformés, dont la fameuse semoule de manioc, l’attiéké, la plus consommée en terre ivoirienne.
Ces produits cités figurent dans une note signée par le ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre du commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba et le ministre des finances et du budget, Adama Coulibaly.
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Face à cette décision, Le Président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, lors de la rencontre avec les membres d’organisation de la société civile au palais des sports de Ouagadougou ce samedi 17 février 2024 a été catégorique en rendant le compte aux différents pays qui refusent d’exporter les produits alimentaires au Burkina Faso.
Certains pays ont interdit les exportations de produits alimentaires vers le Burkina. Nous ferons en sorte qu’à la fin de cette interdiction, nous puissions également interdire nous-mêmes l’importation de ces produits dans notre pays. Nous pouvons tout produire au Burkina
a déclaré Ibrahim Traoré.
Ce virage protectionniste de la part de la Côte d’Ivoire s’appuie sur un décret de 2022, qui institue une autorisation préalable à l’exportation de tous les produits vivriers en justifiant:
La sécurité alimentaire des populations vivant en Côte d’Ivoire et promet de sanctionner ceux qui agiront contrairement à ce décret.
ajoute t-il en disant:
Avec en plus la présence de plus de 1,5 millions de personnes venues d’autres pays pour la CAN, la pression sur la disponibilité de produits vivriers devient forte.
Le bras de fer est donc maintenu entre le Burkina Faso et les pays favorables pu occasionnant un blocus alimentaire à l’endroit du pays des hommes intègres.
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