L’espace aérien nigérien sera réouvert
Après le putsch orchestré contre Mohamed Bazoum, le Niger avait fermé son espace aérien. Il sera désormais ouvert.
De nombreuses compagnies aériennes opérant en Afrique subsaharienne respirent enfin. Hier, les autorités ont annoncé la réouverture de l’espace aérien national qui avait été fermé pendant près d’un mois pour les vols civils et commerciaux.
Selon les informations confirmées par l’autorité de l’aviation civile et publiées dimanche soir,
l’espace aérien de la République du Niger, du sol à l’infini, est désormais ouvert à tous les vols commerciaux internationaux et domestiques.
Il convient de noter que cette décision ne concerne pas les vols militaires et spéciaux, qui demeurent soumis à l’autorisation des autorités compétentes.
Le ciel nigérien avait été fermé le 6 août 2023 par les nouvelles autorités militaires de Niamey, craignant une éventuelle intervention militaire de pays voisins suite aux actions prévues par la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays, à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023 et du renversement du président Bazoum par le CNSP (Conseil national pour la sauvegarde de la patrie).
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Le porte-parole du CNSP avait alors déclaré dans un communiqué que
face à la menace d’intervention imminente des pays voisins, l’espace aérien nigérien est fermé à partir d’aujourd’hui, dimanche, jusqu’à nouvel ordre
précisant que toute tentative de violation de l’espace aérien entraînerait une réponse énergique et immédiate.
Cette décision de fermeture du ciel nigérien avait entraîné un véritable chaos dans le trafic aérien africain, notamment pour de nombreuses compagnies européennes desservant principalement l’Afrique subsaharienne.
Beaucoup d’entre elles avaient dû dérouter ou annuler des vols, tout en ajustant par la suite leurs itinéraires pour éviter l’espace aérien nigérien central, ce qui avait entraîné des coûts d’exploitation supplémentaires.
Cependant, malgré la réouverture de l’espace aérien, la desserte du pays reste limitée en raison des sanctions économiques imposées par les chefs d’État de la CEDEAO en réponse à la prise de pouvoir par les militaires.
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