Violence à l’université Nangui Abrogoua: l’AEEMCI prise d’assaut par la FESCI
Selon un communiqué de l'AEEMCI, certains militants de ladite organisation ont été victimes de violence organisée par la FEESCI.
Le Comité Exécutif de l’Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) a publié un communiqué de presse dénonçant les violences perpétrées par la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) à l’encontre des militants de l’AEEMCI à l’Université Nangui Abrogoua.
Le Comité Exécutif a été informé en début d’après-midi du jeudi 09 mars 2023, d’une action de bastonnade entreprise par les éléments de la FESCI contre les militants de l’AEEMCI. Une délégation du Comité Exécutif, conduite par le 2ème Vice-Amir Ismaël BAMBA, s’est rendue sur les lieux pour s’enquérir de l’état de la situation.
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Après investigation, il a été révélé que la FESCI avait menacé le Sous-comité de l’AEEMCI à plusieurs reprises, exigeant l’annulation des examens blancs prévus par cet organe à travers sa cellule académique. Face à ce refus d’obtempérer, la FESCI a opté pour la violence afin de faire entendre sa voix.
Le bilan de l’attaque est lourd, plusieurs militants de l’AEEMCI ont été blessés dont 10 graves qui ont été transférés d’urgence à l’Hôpital Militaire d’Abidjan (HMA). De nombreux biens matériels ont également été détruits, et le Président du Sous-comité Universitaire AEEMCI de Nangui Abrogoua, Soumaila KONE, a été kidnappé et reste introuvable.
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Le Comité Exécutif de l’AEEMCI a fermement condamné cet acte de barbarie et a tenu à alerter l’opinion nationale et internationale sur cette situation inacceptable. Il a également rappelé que de tels comportements ne sont pas tolérables et mettent en péril la coexistence pacifique entre les différentes organisations au sein des établissements universitaires et scolaires de Côte d’Ivoire.
En outre, le Comité Exécutif a tenu à tenir la FESCI responsable de tout ce qui arrivera au frère Soumaïla KONE, Président du Sous-comité Universitaire AEEMCI de Nangui Abrogoua. La situation reste tendue à l’université Nangui Abrogoua, et les autorités sont appelées à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et préserver la paix sociale dans l’établissement.
