Femmes enlevées dans le nord du Burkina Faso : L’ONU réclame leur libération

Les autorités burkinabès ont confirmé le lundi 16 janvier l’enlèvement d’une cinquantaine de femmes, en deux vagues, jeudi et vendredi, par des terroristes dans la localité d’Arbinda, dans le nord du Burkina Faso. Les informations sur cet enlèvement circulaient depuis dimanche 15 janvier dans cette zone sous blocus de groupes jihadistes. Mais en réalité, il s’agit de trois groupes de femmes qui auraient été kidnappées dans trois localités à savoir Boukouma, Wourougoudou et Trignien. Soit environ 80 personnes.

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Selon un témoin, les femmes étaient sorties cueillir des fruits au moment de leur enlèvement.

Quarante-trois habitantes ont d’abord été prises près de Boukouma. Puis 18 autres ont subi le même sort à Wourougoudou, située à l’ouest d’Arbinda. Enfin, dans un troisième village, appelé Trignien, les terroristes ont kidnappé un dernier groupe de 16 femmes. L’une d’elles a pu s’échapper

, raconte-t-il. Une femme qui faisait partie du kidnapping et s’est échappée a fait savoir que les assaillants avaient pris du bétail, puis que les victimes avaient dû conduire les animaux dans la brousse pendant que leurs ravisseurs les suivaient à moto.

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Les Nations Unies de son côté par la voix du Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, l’Autrichien Volker Türk, a demandé la libération immédiate et inconditionnelle des otages. Il s’est dit alarmé par cette affaire qui, selon lui, pourrait être la première attaque du genre ciblant délibérément des femmes au Burkina Faso. Les recherches sont toujours en cours selon le gouverneur de la région du sahel pour retrouver les femmes enlevées.