La Côte d’Ivoire boucle le financement du métro Abidjanais.
Tout semble fin prêt. La Côte d'Ivoire sera l'un des rares pays africains à disposer d'une ligne de métro. Le coût est sacrément onéreux...
Cinq ans après son annonce en novembre 2017 et la phase préparatoire portant essentiellement sur la libération du site, la ligne numéro 1 du métro Abidjanais,
le projet de mass transit le plus ambitieux d’Afrique subsaharienne
Comme l’on annoncé ses pères, connaît une nouvelle étape très décisif dans sa réalisation. Elle a enfin francchit le cap
de la conclusion du financement nécessaire à sa mise en œuvre.
Annone, Sika Finance.
Le 19 décembre dernier, le sort de ce projet majeur a en effet été scellé par la signature de conventions de financement d’un montant global de la faramineuse somme de 870 milliards de FCFA soit 1,32 milliard d’euros entre le trésor français et l’Etat ivoirien. Cet accord, associe également un pool bancaire composé de Société Générale et BNP Paribas.
Avec cette importante contribution financière,
tous financements relatifs à ce projet qui va apporter une amélioration significative en matière de fluidité du trafic dans la capitale sont désormais entièrement couverts et bouclés
s’est réjoui Adama Coulibaly, ministre de l’Economie et des Finances.
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S’inscrivant dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) qui consiste à réinvestir une partie de la dette de la Côte d’Ivoire auprès de la France dans des projets structurants, la ligne 1 du métro d’Abidjan qui reliera sur un tracé de 37 km les communes du Nord de la capitale économique et l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny.
Un tracé qui inclura la construction de 24 ponts, 1 viaduc sur la lagune Ebrié, 34 passerelles piétonnes et 8 passages souterrains.
Ce projet piloté par Bouygues Travaux Publics, le métro une fois opérationnel, assurera le déplacement quotidien de plus de 500 000 passagers avec le passage d’un train toutes les deux minutes. Il transportera plus de 21 000 passagers par heure dans les deux sens entre Anyama et Port-Bouët. Le métro d’Abidjan va générer selon les estimations plus de 2 000 emplois directs.
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