Un ancien brouteur témoigne: «J’achetais des poches de sang au CHU pour mes rituels»
Un ancien brouteur fait des aveux lors d'un reportage et avoue avoir acheté des poches de sang pour nourrir son fétiche.
Amour effréné de l’argent, recherche du pouvoir et accro à la facilité: nombreux sont les jeunes qui aujourd’hui sont plongés dans ce phénomène qu’est le broutage. Ils commencent au plus bas de l’échelle avant de se hisser au sommet de l’art de l’arnaque en usant des voies spirituelles.
Un ancien brouteur dénommé Gaspard (nom d’emprunt) fait des confidences sur son ancienne vie de brouteur. En effet, le jeune qui autrefois était un cyberarnaqueur a révélé avoir eu recours à des pratiques obscènes pour l’argent et la gloire.
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Il s’est rendu au Bénin pour accomplir des rituels auprès d’un fétiche appelé kenessy. Selon ses dires, ce fétiche est l’un des meilleurs en termes de richesse, mais le prix à payer était énorme.
Je voulais l’argent, le pouvoir et la popularité. J’ai pris la direction du Bénin parce que là-bas, il y a un fétiche du nom de Kenessy qui procure beaucoup d’argent, mais je n’étais pas informé des conséquences.
a-t-il déclaré. Plus loin, il révèle leur mode de fonctionnement
À partir de minuit, tous les esprits sont dehors, donc c’est là qu’on se mettait nu, le féticheur et moi pour adorer. Souvent, on vient avec des hiboux, des moutons, etc.
Derrière toute cette démarche, se cachait un orgueil démentiel. Gaspard a révélé dans ses aveux que dans le milieu, les adeptes étaient animés par l’esprit de concurrence. Chacun voulait dépasser l’autre et se proclamer boss du « game ». Pour cela, il fallait faire ses preuves en ayant la liquidité, qu’ils dilapident à travers les « travaillements » sur les artistes dans les concerts et boites de nuit.
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Comme il est de coutume dans les pratiques occultes, le fétiche commençait à faire de grandes réclamations. Au départ de petits sacrifices, le fétiche réclamait désormais du sang humain. Pour ce faire, il achetait des poches de sang dans les hôpitaux afin d’assouvir le désir de son fétiche.
Lorsque j’ai commencé à encaisser les grosses sommes d’argent, le fétiche a commencé à réclamer du sang. Quand je touchais les 50 000 Euros, je partais acheter des poches de sang en business pour nourrir le fétiche. Mais arrivé à un moment, je sentais qu’il allait demander plus. Je savais qu’il allait réclamer ma mère donc je n’étais plus à l’aise.
a déclaré le jeune Gaspard. En fin de compte, il s’est détaché de son fétiche et a repris une vie normale.
