Sept civils tués dans une attaque rebelle en Centrafrique

La Centrafrique est en proie depuis 2013 par une énième guerre civile. Les communautés chrétiennes et musulmanes s’attaquent régulièrement. Ils ont même mis en place des milices respectivement anti-Balakas et la Séléka. Le conflit, extrêmement meurtrier pour les civils, a culminé en 2018 avant de baisser d’intensité.

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Ces derniers jours, l’escalade de la violence a repris de plus belle. Une attaque a eu lieu le jeudi 1^er décembre dernier près de la ville de Bakouma à quelque 480 kilomètres à l’est de la capitale Bangui. Elle a fait sept civils tués et six blessés. Et c’est le groupe rebelle des éléments de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) qui a perpétré l’attaque. Selon le sous-préfet de Bakouma, les assaillants ont tenté de prendre le contrôle de la ville avant d’être repoussés par les forces armées centrafricaines et leurs alliés russes Wagner.

Les faits se sont produits après les célébrations du 64^ème anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine qui se tenaient notamment à Bangui le 1^er décembre. Les rebelles étaient en provenance de la ville de Nzacko à la frontière de la République démocratique du Congo

, explique-t-il.

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Le porte-parole de l’UPC, Ousmanou Mohamadou, qui interrogé par l’AFP n’a pas confirmé ni infirmé l’attaque. Il s’est contenté de dire simplement que les autorités passent leur temps à raconter des histoires au peuple centrafricain.  Le gouvernement centrafricain n’a pas non plus voulu se prononcer sur cette attaque.