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Une mère devient SDF afin d’éviter l’excision à sa fille.

Poursuivie par sa belle-famille qui veut faire exciser sa fille, cette femme affirme qu’elle est obligée de changer régulièrement de domicile afin de fuir les exciseuses.

L’excision est une tradition très combattue de nos jours pour ses désavantages à l’endroit de la gent féminine, victime avérée de ce fléau.

Malgré l’interdiction de sa pratique par les autorités, les multiples combats qui sont menés par les ONG, les films et les livres, certaines personnes localisées généralement dans les zones reculées de la Côte d’Ivoire, s’adonnent toujours à cette pratique visant à mutiler à la femme son « plaisir ».  Sans oublier les nombreuses infections que génère cette pratique.

Excision, image d'illustration
Excision, image d’illustration

Le fait qui nous est rapporté vient de Bouaké, l’une des plus grandes villes de la Côte d’Ivoire après Abidjan. Une femme fait des mains et des pieds afin d’empêcher sa fille en classe de CE1 de subir une ablation de ses organes génitaux au point de devenir une SDF confirmée.

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Son époux pourtant agent des eaux et forêt, se retrouve impuissant face à  la volonté de sa famille de faire exciser sa fille. Il n’a d’autre  solution que de faire fuir sa femme et sa fille. Sans soutien, cette petite famille subit  le martyr et la pression de la grande famille paternelle. Harassée par cette pénible situation, la femme a poussé son cri de douleur :

 Depuis des années ma belle-famille tient absolument à soumettre notre fille à l’excision. Ce que nous refusons en vain. Mon mari et moi, ne savons que faire. Lorsque ses parents menacent de venir chercher notre fille, il nous met à l’abri dans une autre maison. Nous sommes obligées d’aller nous cacher soit chez des parents dans un autre quartier où carrément, hors de la ville où nous vivons. Pour le moment, nous nous attelons à ce que notre fille ne soit pas informée.

Il faut pourtant préciser que cette pratique est interdite par la loi n° 98-757 du 23 décembre 1998. Ce texte prévoit même des peines de prison en cas de violation.

La mère n’exclut donc pas le recours à la justice si son époux n’arrive pas à trouver une solution à son calvaire.

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