Critiqué par Anaconda pour ses clips osés, Tiesco le Sultan réagit : « Je ne suis pas là pour éduquer ».
Reçu à l'émission Peopl'Emik, Tiesco le Sultan fait face à des griefs sur le sens de sa musique et ses clips osés.
L’émission Peopl’Emik, l’émission à grosse polémique a fait son retour sur les antennes de La 3 depuis le 26 septembre dernier. Pour l’édition du 27 septembre, elle recevait sur son plateau l’un des artistes les plus controversés du coupé-décalé, en l’occurrence Tiesco le Sultan.
Le journaliste Anaconda et ses collègues tout au long de l’émission ont tenté de sensibiliser l’artiste Tiesco le Sultan sur sa musique obscène et ses clips par ailleurs osés.
Tiesco le Sultan avait fait justement de la prison pour cette même question de musique qui corrompt les mœurs de la jeunesse ivoirienne.
Son face à face avec le journaliste Anaconda a marqué les esprits…
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Je ne suis pas un éducateur…
En face à face avec Anaconda qui cherchait la part d’éducation quasi inexistante dans tous les concepts de Tiesco le Sultan, ce dernier, agacé a fini par affirmer :
La définition d’artiste, c’est dans le dictionnaire, ce n’est pas à moi de te l’apprendre. (…) moi je ne suis pas là pour éduquer qui que ce soit. Moi je suis là pour faire de la créativité.
Ne lâchant rien, Anaconda ressurgit avec une question :
Mais tu donnes de l’éducation à tes enfants non ?
Ayant répondu par l’affirmative, Tiesco le Sultan se justifie…
J’ai chanté des sons comme Alléluia, comme t’es pas mieux, la jalousie c’est normal (…) j’ai des messages dans certaines chansons mais les gens s’attardent sur là où il n’y a pas de message.
Puis par réflexe, il a ajouté :
Ce n’est pas tous les jours qu’il faut donner des messages. Moi je chante selon mon inspiration.
Il faut rappeler que Tiesco le Sultan est l’un des artistes ivoiriens du mouvement coupé-décalé les moins en vogue. Il est beaucoup plus connu pour ses clashs, coups de gueule, scènes obscènes et buzz que pour sa musique elle-même.
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