Le front patriotique burkinabè réclame le départ de Damiba.
N'étant pas satisfait des prestations du lieutenant-colonel Henri-Paul Damiba, le front patriotique burkinabè demande une refondation de l'armée pour mieux faire face au terrorisme.
Les responsables du front patriotique burkinabè s’étaient réunis le samedi dernier à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Le point focal de cette réunion semble être la chute de la junte militaire Burkinabè ayant à sa tête le lieutenant-colonel Henri-Paul Damiba. Composé d’une trentaine de membres, le front patriotique burkinabè a réclamé sans délai, et de façon vive, une transition politique « légitime et souveraine ».
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Ils pensent se perdre avec lui…
Le front patriotique burkinabè, par la voix de son représentant, Germain Nama et également le coordonnateur du front, affirme que Henri-Paul Damiba, à la tête du du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR, la junte militaire) conduira le Burkina Faso à sa perte.
Il le dit clairement en ces termes :
La gestion politicienne de la crise terroriste, faite de mensonge d’État, de manipulation, d’affairisme et de corruption, se caractérise par une absence de stratégie politique. Le Front patriotique appelle à la mobilisation et à la responsabilisation de toutes les forces sociales.
On comprend donc que le front patriotique reproche à Henri-Paul Damiba une gestion du pouvoir médiocre en proie à la corruption et à l’inefficacité dans la lutte contre le terrorisme au pays des hommes intègres.
Pour le front patriotique formé de partis politiques et d’organisations de la société civile, une refondation de l’armée burkinabè est nécessaire.
En effet, le mouvement ne perçoit la junte militaire et l’armée burkinabè que comme championne des instabilités politiques au sommet de l’État.
Son épurement et par ricochet sa mise à niveau sont nécessaires pour l’amélioration de la gestion politique du pays. Le front patriotique invite donc toutes les autres organisations à se joindre à lui dans cette lutte pour une libération réelle du Burkina Faso.
Et cela commence par l’éviction de la junte militaire au pouvoir dirigée par Henri-Paul Damiba.
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