Affaire des 46 soldats ivoiriens : Le Mali répond et met en garde la CEDEAO
Du nouveau dans l'affaire des 46 soldats ivoiriens toujours prisonniers au Mali. La Côte d’Ivoire n'approuve pas le « chantage inacceptable » et décide de saisir la CEDEAO. Le Mali met en garde.
Le Mali par la voix du Colonel Assimi Goïta a évoqué ses conditions ultimes pour la libération des 46 soldats ivoiriens toujours prisonniers au Mali. Face à cette situation la République de Côte d’Ivoire fut très embêtée.
Elle a même qualifié dans son discours, que les conditions maliennes pour la libération des 46 soldats ivoiriens prisonniers au Mali, ne se résument qu’à un «chantage inacceptable » et réclame immédiatement la libération de ses soldats.
La décision ferme du Mali sur cette question a poussé la Côte d’Ivoire dans un état d’urgence. Les autorités ivoiriennes ont décidé de saisir la CEDEAO. Une décision qui a fait réagir les maliens dans un communiqué le 15 Septembre 2022.
L‘affaire des militaires ivoiriens est purement judiciaire et bilatérale
annonce le communiqué officiel du Mali avant de mettre en garde la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest) contre
toute instrumentalisations par les autorités ivoiriennes.
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Les choses risquent de se compliquer…
La Côte d’Ivoire a récemment demandé une réunion rapide de l’institution sous-régionale sur le dossier. Et la semaine prochaine, à New York, où se tient la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, au moins deux réunions qui aborderons la question du Mali sont prévues.
En bon prévoyant, le Mali prend les devants pour rejeter à l’avance les conclusions de ces rencontres. Le gouvernement malien prévient qu’ il ne se sent nullement concerné par ces initiatives.
Le paradoxe tient…
Pour Bamako, les 46 militaires ont commis des infractions sur le territoire national et ont le statut de mercenaires. Alors que pour Abidjan, les 46 soldats ivoiriens ne sont pas des mercenaires mais des otages. Les négociations qui avaient pourtant bien débuté ont pris du plomb dans l’aile.
La condition ultime du Mali pour la libération des 46 soldats ivoiriens, se résume à l’extradition des exilés maliens en Côte d’Ivoire que sont le ministre de la défense sous Ibrahim Boubacar Keïta, Tiéman Hubert Coulibaly ainsi que Karim Keïta.
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Pour les autorités maliennes, la libération des 46 soldats ivoiriens se fera en contrepartie…