Lutte contre le blanchiment d’Argent : La Côte d’Ivoire bientôt évaluée par le FMI
Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé a présidé à Abidjan le 19 août 2021, une réunion du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest.
Des experts du Fonds monétaire international (FMI) effectueront en mars 2022, une mission en Côte d’Ivoire pour l’évaluation du dispositif de lutte contre le blanchiment d’Argent et le financement du terrorisme. L’information a été livrée le 19 août, au cours de la cérémonie d’ouverture de la deuxième plénière extraordinaire de la Commission technique du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), qui tenue du 16 au 20 août, à l’hôtel Radisson Blu, en zone aéroportuaire, par le Correspondant national dudit groupe en Côte d’Ivoire, Idrissa Touré.
C’était en présence du ministre Vagondo Diomandé, qui a ouvert cette session.
Il s’est félicité des avancés observés en Côte d’Ivoire en la matière de bonne gouvernance : « Nous constatons qu’en Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris toutes les dispositions. Les flux financiers sont contrôlés. Nous sommes au courant de toutes les transactions et tout fonctionne de façon parfaite. Bien sûr, c’est un dispositif qui est à améliorer pour l’instant nous pouvons donner notre satisfaction aux résultats enregistrés » a indiqué le ministre Vagondo Diomandé ».
Pour sa part, le directeur général du GIABA, Kimelabou Aba a exhorté, les autorités des pays de la Cedeao, à prendre des mesures idoines, afin de renforcer les dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : « L’adoption de dispositifs de lutte efficaces permettra de déposséder les terroristes et les organisations terroristes, qui opèrent dans les pays, de leurs moyens de subsistance et d’actions. Un système efficace permettra de priver les criminels du produit de leurs forfaits, et partant, les empêchera d’en jouir et surtout de l’utiliser pour financer les activités terroristes », a-t-il insisté.
Selon Idrissa Touré, Correspondant national du GIABA en Côte d’Ivoire le pays a amorcé depuis le mois de juillet dernier, le processus de l’évaluation mutuelle de son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, sous la conduite du FMI.
En conséquence, affirme le Correspondant national du Giaba, l’analyse de ces deux rapports permettra à la Côte d’Ivoire, de mieux cerner les défis et enjeux qui pourraient se dresser sur notre chemin durant tout notre processus d’évaluation mutuelle.
PCA