Assignée en justice par Le Coq Sportif, la FECAFOOT réplique
La Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT, a décidé de façon unilatérale rompre sa collaboration avec Le Coq Sportif et en lançant un appel à candidatures pour trouver un nouvel équipementier. La firme française qui conteste la décision va assigner en justice la FECAFOOT. Dans un communiqué signé hier mardi 09 août par son avocat Florian Mbayen-Hegba, l’instance du football camerounais a réagi.
C’est véritablement une bataille judiciaire qui est engagée entre la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et l’équipementier français Le Coq Sportif. Depuis sa rupture de contrat, l’instance du football camerounais qui a décidé de lancer un appel à candidatures pour trouver un nouvel équipementier, s’est mise à dos la firme française qui a décidé de la poursuivre en justice. Elle a même mis à exécution depuis le mardi 02 août dernier avec une convocation adressée à la FECAFOOT.
En effet, la faîtière du football camerounais dirigée par Samuel Eto’o Fils ne s’est pas laissé faire. Elle a donné la réplique hier mardi 09 août à Le Coq Sportif par la voix de son Avocat Florian Mbayen-Hegba à travers un communiqué.
La FECAFOOT s’étonne de ce que l’ex-équipementier ait choisi de faire un procès devant l’opinion publique, se livrant au passage à un dénigrement de la FECAFOOT et à une diffusion d’informations confidentielles au mépris des engagements contractuels pris par les deux parties. La FECAFOOT en profite donc pour rappeler que le contrat résolu, qui était la loi des parties, prévoyait des obligations et des délais de paiement stricts et que c’est le non-respect de ces obligations qui a contraint la FECAFOOT à mettre en demeure son ex-équipementier
, indique d’abord le communiqué.
La FECAFOOT de Samuel Eto’o assignée en justice par le Coq Sportif
Par la suite, l’Avocat de la FECAFOOT a aussi dénoncé le comportement du Coq Sportif.
En réponse à cette mise en demeure, l’ex-équipementier des Lions Indomptables du Cameroun a cru pouvoir opposer un arrangement verbal avec le Secrétaire Général de la FECAFOOT alors qu’il ne pouvait décemment ignorer que dans une association sportive, seuls les statuts déterminent qui a le pouvoir de représenter l’association dans tous les actes de la vie civile, et que s’agissant de la FECAFOOT, ce pouvoir incombe au Président
, tacle le communiqué.
Avant de continuer :
Il ne pouvait non plus ignorer les stipulations contractuelles selon lesquelles les modifications des termes du contrat ne pouvaient être faites que par des personnes dûment habilitées par les parties. Il est dès lors plus qu’étonnant que l’ex-équipementier se prévale du contournement de ces règles pour justifier du non-respect de son obligation essentielle, à savoir payer les sommes dues à leurs échéances.
Après avoir donc qualifié Le Coq Sportif de mauvais payeur, la Fecafoot a par ailleurs précisé ne pas avoir reçu son assignation en justice.