Le chef d’Al-Qaïda, tué par un drone américain en Afghanistan
C’est en direct de la Maison Blanche que le Président américain, Joe Biden, a annoncé la mort du chef d'Al-Qaïda, d'Ayman al Zawahiri. Il a été tué par une frappe d’un drone américain en plein cœur de la capitale de l’Afghanistan, Kaboul.
Le Président américain, Joe Biden a annoncé en direct à la télévision la mort du chef d’Al-Qaïda, d’Ayman al Zawahiri. Ce jihadiste qui avait succédé à Oussama Ben Laden, tué par les américains au Pakistan, vient lui aussi d’être abattu dans la nuit du samedi 30 à dimanche 31 juillet par un drone américain en Afghanistan. Ayman al Zawahiri est considéré comme le cerveau des attentats du 11-Septembre 2002.
En outre, selon Joe Biden, la mort du chef d’Al-Qaïda va permettre aux familles de victimes du 11 Septembre « de tourner la page ».
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Samedi, sur mes ordres, les États-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Afghanistan, qui a tué l’émir d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri
, a indiqué le président américain lors d’une courte allocution depuis la Maison Blanche.
Avant d’ajouter :
Justice a désormais été rendue, et ce chef terroriste n’est plus. Peu importe le temps que cela prend, peu importe où vous vous cachez, si vous êtes une menace pour notre peuple, les États-Unis vous trouveront et vous élimineront.
Ayman al Zawahiri était l’ancien bras droit et médecin personnel d’Oussama Ben Laden. Celui que l’on surnommait « le professeur » a pris la tête de l’organisation en 2011. Traqué par les États-Unis qui avaient promis une récompense de 25 millions de dollars pour le localiser, il aurait longtemps vécu terré entre le Pakistan et l’Afghanistan, limitant ses apparitions à des vidéos de prêches. Idéologue et gestionnaire, c’est lui qui théorise le concept de franchises djihadistes : de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l’Afghanistan, en Syrie et en Irak, il favorise la naissance de filiales, permettant de faire vivre le nom d’Al-Qaïda mais sans vraiment les contrôler.
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Avec sa mort, le groupe terroriste Al-Qaïda, prend ainsi un coup dur dans son organisation. Parce que pour le régime taliban c’est une véritable gifle. Il s’agit de la première frappe américaine connue en Afghanistan depuis que les troupes et les diplomates ont quitté le pays en août 2021. La correspondante de France 24 en Afghanistan, Sonia Ghezali a noté qu’Ayman al-Zawahiri se sentait suffisamment à l’aise et en sécurité pour ne plus se cacher comme il le faisait jusque-là. Il a pris le risque se retrouver en plein cœur de la capitale afghane. Pour cela, il devait avoir une certaine confiance qu’il se trouvait en zone inoffensive ou avait peut-être des garanties sécuritaires.