Al Moustapha condamné à 5 ans de prison assortie d’une amende de 210 millions de f CFA.
L’homme d’affaires ivoirien Al Moustapha a été condamné à 5 ans de prison et d’une amende de 210 millions f CFA par la justice ivoirienne.
C’est Dans l’après-midi du vendredi 29 juillet 2022 que la nouvelle est tombée. L’homme d’affaires ivoirien et fiancé de Lathy Bakayoko, deuxième dauphine de Miss Côte d’Ivoire 2018, a été condamné à 5 ans de prison et doit payer une amende de 210 millions de F CFA.
Selon les accusations mentionnées par le tribunal, Sieur Touré Aladji Moussa Moustapha, communément appelé Al Moustapha, serait impliqué dans une affaire de corruption, d’usage de faux document administratif, d’escroquerie portant sur du minéraire et de blanchiment de capitaux.
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La sentence est tombée après une audience publique ordinaire du tribunal correctionnel de céans survenu le 28 juillet 2022. Au regard de la proportion du délit commis par sieur Al Moustapha et après vérification du plumitif des affaires correctionnelles du pôle pénale, économique et financier, il a été retenu les sanctions suivantes :
- Cinq ans d’emprisonnement assorti d’une amende de deux cent dix millions (210 000 000) de francs CFA.
- L’interdiction d’émettre pour une durée de 03 ans des chèques autres que ceux qui permettraient le retrait de fonds par le tireur du tiré ou ceux qui sont certifiés.
- L’interdiction d’utiliser les cartes de paiement sur une durée de 3 ans.
Confiscation des biens
À cela s’ajoute la confiscation des biens, notamment
- Les biens de la société AFRIQUE TRANSIT.
- La Confiscation de tous les biens qui ont servi ou étaient destinés à commettre l’infraction,
- La Confiscation de tous les bien tirés de l’infraction, des biens mobiliers et immobiliers dans lesquels ces produits sont transformés ou convertis à concurrence de leur valeur
- La confiscation Des biens acquis légitimement auxquels ces produits sont mêlés ainsi que des revenus et autres avantages tirés de ces produits.
- Et enfin la confiscation des biens en lesquels ils sont transformés ou investis ou des biens auxquels ils sont mêlés à quelques personnes que ces produits et ces biens appartiennent, à moins que leur propriétaire n’en établisse qu’il ignore leur origine frauduleuse.
Cette condamnation survient suite à une plainte déposée 22 janvier 2020. Une enquête lancée par le procureur de la République, Adou Richard en août 2021 a permis de justifier les accusations portées contre Al Moustahpha . Ayant l’habitude de se glisser entre les mailles du filet, il semble qu’aucune issue ne s’offre cette fois à l’homme d’affaires ivoirien.