Le gouverneur de New York , Andrew Cuomo est dans de beaux draps . Acculé suite aux accusations d’harcèlements sexuels formulés par une enquête indépendante à son encontre, aux plaintes de ses ex-collaboratrices et aux coups de pressions politiques,  M. Cuomo a rendu sa démission.

« Étant donné les circonstances, la meilleure manière de vous aider est de me retirer », a t-il déclaré ce mardi , tout en présentant ses « profondes excuses ».

Présumée victime des déboires sexuelles du gouverneur , son assistante a porté plainte , jeudi . Elle a accusé le responsable de l’état Newyorkais «  d’accolades rapprochées et intimes » , de lui avoir « attrapé les fesses » plusieurs fois et d’avoir passé « sa main sous [s]on chemisier et de lui avoir touché le sein ». Un cas loin d’être isolé , d’autant que, le document de 168 pages, rendu public le 3 août et  basé sur 179 témoignages ,cloue au pilori l’attitude du gouverneur de New York.

« Le gouverneur a harcelé sexuellement un certain nombre d’employés actuels et anciens de l’État de New York en se livrant, entre autres, à des attouchements importuns et non consensuels, et en faisant de nombreux commentaires offensants de nature suggestive et sexuelle qui ont créé un environnement de travail hostile pour les femmes. »

Droit dans ses bottes , le responsable n’a de cesse de nier en bloc les accusations . Il indique n’avoir  «  jamais touché quelqu’un de manière inappropriée ou fait des avances sexuelles inappropriées ». Au cours de l’annonce de sa démission , il a soutenu que « les accusations les plus graves ne reposent sur aucune base crédible dans le rapport. Et il y a une différence entre des allégations d’agissements inappropriés et le fait de conclure qu’il y a harcèlement sexuel ». Poussé dans ses retranchements suite aux coups de pressions de ses alliées démocrates dans l’État de New York et du président américain Joe Biden qui estimait  » qu’il devait démissionner  » , Andrew Cuomo a rendu le tablier.