L’ONU affirme que les militaires ivoiriens arrêtés au Mali ne sont pas de la Minusma.
Après le communiqué du Conseil National de Sécurité Ivoirien demandant la libération immédiate des 49 soldats arrêtés injustement au Mali, l'ONU affirme ne pas reconnaître ces militaires ivoiriens en tant que des éléments nationaux de soutien de NSE.
Selon l’ONU, les 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali le 10 juillet dernier ne sont pas de la Minusma. Dans la matinée du mercredi 13 juillet 2022, un reportage de RFI-matin fait état du démenti de l’ONU sur le communiqué du Conseil National de Sécurité ivoirien du 12 juillet dernier.
Suite au communiqué émis par le Conseil National de Sécurité ivoirien, l’ONU a mené des investigations en vue de déterminer les raisons de la présence des 49 militaires ivoiriens arrêtés à l’aéroport international Président Modibo Keita Senou de Bamako au Mali. Après vérification des bases de données, l’ONU a mentionné que ces militaires n’ont pas le statut d’éléments nationaux de soutien de NSE comme l’a stipulé le Conseil National de Sécurité ivoirien, après sa rencontre extraordinaire présidé par Son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.
🇺🇳 Les 49 soldats ivoiriens arrêtés dimanche au #Mali ne sont pas des éléments nationaux de soutien aux contingents de la #Minusma affirme l’#ONU.
🎧 Précisions @carrienooten #RFImatin 👇 pic.twitter.com/i2OSIJRCFl— RFI (@RFI) 13 juillet 2022
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Des raisons encore inconnues
Par ailleurs, il est encore impossible de déterminer les circonstances dans lesquelles ces soldats ont été dépêchés au Mali encore moins leurs liens contractuels avec la société censée les embaucher, Sahel Aviation Service. Ainsi, déduction a été faite que les armes du contingent transportées dans le deuxième avion n’auraient jamais été autorisées par les Nations Unies.
Actuellement à New York dans le cadre d’un Forum sur le développement durable, le ministre malien des affaires étrangères, Moulaye Zeini pourrait aborder ce sujet avec le secrétariat de l’ONU qui s’est donné pour mission de préserver la dynamique positive mise en place au dernier sommet de la CEDEAO.
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Pour rappel, le Conseil National de Sécurité de la Côte d’Ivoire a demandé hier mardi 12 juillet la libération immédiate des 49 militaires ivoiriens arrêtés injustement au Mali. Il a rassuré que ces soldats n’avaient pas des intentions funestes comme le stipule le communiqué du gouvernement malien.
