Sassandra: un candidat arrêté pour usurpation d’identité.

Aujourd’hui jeudi 7 juillet sera jugé un candidat du Baccalauréat au tribunal de la ville de sassandra au Sud de la Côte d’Ivoire. Il a été arrêté le jour des épreuves orales dans des circonstances incroyables.

Ce jour-là, alors que les examens oraux venaient juste de débuter, les élèves et candidats au baccalauréat étaient déjà présents dans leurs centres d’examen.

Comme pour honorer son devoir de candidat, un jeune dont le nom n’a pas été relevé s’est présenté au centre d’examen du lycée de sassandra. Avant de procéder à l’examen, les examinateurs prenant le soin de vérifier l’identité de chaque candidat ont demandé au candidat de décliner son identité. Pour ce faire, il devait juste présenter sa carte scolaire et sa convocation.

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Dans la précipitation et sous l’effet du stress, l’élève fait une erreur très coûteuse. En plus de ce qui lui avait été demandé, le candidat sort une carte professionnelle de gendarmerie.

Étonné, le prof lui demande dans quel collège fréquente t-il.

Sans se gêner, l’élève cite un collège de la place et rectifie par la suite qu’il est gendarme.

Toujours dans la séance de questionnement, le prof demande encore :  » tu es candidat officiel et tu es gendarme ?  »

L’élève déjà embêté répond sous un ton colérique  » je dis que je suis gendarme.  »

Perturbé par le coq à l’âne du candidat, le prof le conduit chez le responsable du centre afin de clarifier cette affaire.

Usurpation d’identité…

Le responsable sort de son bureau et interpelle un gendarme posté dans la cours pour veiller à la sécurité et bon déroulement des épreuves.

Tout de suite, le gendarme après avoir visionné la carte professionnelle réalise qu’elle est falsifiée. L’élève a fait un imprimé de la réelle carte et a modifié la photo pour ajouter la sienne.

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Vu la tournure que prend la situation, le gendarme décide de faire une vérification du matricule inscrit sur la carte. Ainsi fait, le nom du détenteur de ce matricule était connu.

Il s’agit en effet d’un gendarme exerçant dans la même ville. Selon les témoignages, il serait le bon vieux père, c’est-à-dire le Mentor de l’élève.

C’est pendant ses passages au domicile du gendarme qu’il a pris sa carte et l’a fait scanner. Une perquisition musclée fut observée dans la chambre de l’élève séance tenante. Là-bas, on découvre avec stupéfaction un treillis militaire et une arme à feu.

Sans passer par mille chemins, il fut déféré sans préavis et sans ménagement.